Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il n'y a pas de gouvernement. La censure a tout bloqué. Et bien sûr, notamment les agriculteurs protestent, râlent.
- Je les comprends. Il y a urgence. Philippe est dans le lot. Bonjour, Philippe.
- Oui. Bonjour, Jean-Jacques. Merci de votre communication au niveau du monde rural et de...
- Philippe, je défendrai toujours. Il y a deux catégories que je défends ardemment, sont les agriculteurs et les patrons de TPE et PME.
- C'est indispensable, parce que c'est le tissu économique de ce pays, le cœur de ce pays.
- Jean-Jacques, pour info, en Occitanie, l'agriculture passe devant Airbus en emploi, avec l'agroalimentaire.
- Oui. En Occitanie, c'est quand même important.
- Mais bien sûr, bien sûr, bien sûr. Ben dites-moi, avec la censure, tout est bloqué, alors.
- Bien sûr.
- Et moi, on est... Tous, on est un peu désolés, parce que tout le travail qui avait été fait depuis 10 mois, l'hiver dernier, toutes les cartes sont remises en jeu. Donc c'est une catastrophe pour la situation agricole, aujourd'hui, qui a besoin de clarté, de lisibilité. Et en plus de ça, vendredi, on a eu cette signature, cet accord...
- Ah oui. Inévitable. Il était inévitable. Et moi, j'appellerai au service de l'État de...
- De bien fléchir toute la marchandise qui va rentrer du Mercosur, qu'elle soit bien différenciée avec le produit français, franco-français.
- Oui, oui, oui. Mais c'est pas... Attention, c'est pas parce que Van der Leyen a signé que c'est fait, hein, parce qu'il va falloir encore réunir une majorité.
- Il y a une majorité contre, quand même. Enfin une majorité... Une minorité forte contre. Mais nous verrons bien.
- Jean-Jacques, je peux me permettre... Je peux me permettre. Oui.
- On a perdu 100 000... Oui.
- 100 000 bovins. En 2024, on va perdre 100 000 bovins sur le territoire français. Oui. Oui.
- Nos industriels ont des outils et des outils d'abattoir et de transformation à faire fonctionner. Oui.
- Si jamais ils n'ont pas assez de marchandises pour faire fonctionner leurs outils, nos industriels, nos GMS, qu'est-ce qu'elles vont faire ? Elles vont pas laisser les rayons ou les outils vides. Donc elles feront venir de la marchandise de là-bas. Il faut pas se voiler la face.
- Remarquez, c'est pas faux, ce que vous dites. Il faut être... Monsieur Jean-Jacques, il faut être clair et transparent dans ce qu'on dit.
- Oui, oui. Oui.
- Il faut se voiler la face. Il faut être clair. Oui, oui. Philippe, Philippe, vous allez manifester.
- Oui. On va faire... Il va y avoir quelques blocages pour tenir toujours la corde tendue par rapport à la situation, quoi, parce que dans les campagnes...
- On parlait des agriculteurs, mais toutes les entreprises, les entreprises TPE, salariés, artisanats sont dans une situation où il n'y a pas de visibilité dans les années à venir, quoi.
- Évidemment.
- C'est ça qui est dommage. C'est ça qui est dommage.
- Bon. Philippe, on vous retrouvera. Ne vous inquiétez pas. Vous êtes dans le lot. On vous retrouvera....
Transcription générée par IA