Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h56, Emmanuel est avec nous. Bonjour Emmanuel.
- Bonjour Jean-Jacques, comment allez-vous ? Ben ça va ce matin, avec vous mon cher Emmanuel.
- Ravie de vous entendre. Mais alors, moi je suis vraiment en colère.
- Allez-y.
- Ah écoutez, franchement, ça suffit. Les paysans, qu'est-ce qu'on leur fait ? Je ne comprends pas. Ils ont raison de vouloir se battre.
- Ce mercosur qu'on impose aux Français, aux paysans français...
- Ben attendez, on ne l'a pas encore imposé.
- Parce qu'il faut que, avant que ça soit enterriné, il y a plusieurs étapes encore.
- Il est possible de se défendre encore.
- Oh ben écoutez, alors là, je ne demande qu'à être étonné, surpris, ravi.
- Mais je n'y crois pas. Ils ont intérêt à mettre une pression maximale.
- Pas à laisser tomber une seconde la pression.
- Parce que sinon...
- Ils vont se faire avoir.
- Oui, ça c'est sûr.
- Bien. Et puis en plus, pas de budget. Pour eux, c'est catastrophique.
- Parce qu'il y avait des mesures dans le budget qui permettaient d'avoir un peu d'oxygène financier, si je puis dire.
- Malheureusement...
- C'est sûr que ce budget qui est en panne, c'est épouvantable.
- Mais je crois que, plus encore que le budget, ils ont tout un crâne du mercosur.
- Et il ne faudrait pas qu'il se fasse avoir sur...
- Attendez les gars, désolé pour le mercosur.
- Mais bon, on a réussi.
- On a réussi à débloquer le budget.
- Non, non, non, non.
- Il faut vraiment qu'il s'arc-boute, qu'il ne laisse rien passer sur le mercosur.
- Le budget, les pauvres, ils ne peuvent pas y changer grand-chose.
- Parce qu'il faut attendre qu'il y ait un nouveau gouvernement.
- Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas qu'il lâche sur le mercosur.
- Il faut vraiment...
- Et il faut que tous les Français soient derrière eux.
- Bon.
- Sinon, Emmanuel, comment vous voyez l'actualité ? Alors moi, je vois l'actualité.
- Il y a eu quand même une merveilleuse, magnifique nouvelle.
- C'était le départ de Bachar el-Assad.
- Comment il...
- On découvre, moi, ce que je savais depuis longtemps, parce que je connais bien la région et le Liban en particulier.
- Toutes les horreurs que le régime Assad a.
- Ah là là là là là.
- Mais là, j'ai reçu des photos de gars qui étaient emprisonnés depuis 33 ans.
- Des chrétiens du Liban qui n'avaient strictement rien fait.
- Qui étaient enfermés depuis 33 ans à Sadmeya.
- Oui, les familles n'avaient aucune nouvelle.
- Rien, rien.
- Non, mais le régime d'Assad était effroyable.
- Effroyable.
- Une horreur.
- Il y avait quand même des imbéciles pour aller dire « Ah oui, mais vous comprenez, c'est la laïcité, ils protègent les chrétiens de Syrie.
- Il n'a jamais protégé qui que ce soit.
- Les chrétiens de Syrie, c'était des otages.
- Ils sont tous partis, d'ailleurs. » Merci, Emmanuel.
- Merci d'être avec nous le matin, dans tous les cas.
- C'était un plaisir.
- C'est un plaisir.
- Merci beaucoup.
- C'est très, très gentil.
- 7h59.
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Transcription générée par IA