Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- C'est la grosse actualité de ce matin, l'arrivée de François Bayrou, Elisabeth Borne, Manuel Valls, cinq ministres au total en plus du premier qui ont atterri tout à l'heure à Mayotte, toujours toujours en proie à ces terribles situations conséquentes au terrible Chido.
- Nous avons posé la question du coup sur les réseaux sociaux de Sud Radio.
- L'appartenance à la France est-elle une chance pour nos territoires d'outre-mer ? Pour l'instant, vous dites oui à 53%.
- Vous réagissez au 0826 300 300 avec nous, Philippe de Fort-de-France en Martinique.
- Bonjour Philippe.
- Bonjour, bonjour.
- Nous aurons également Julien de Viry-Châtillon.
- Là, nous sommes.
- Viry-Châtillon, c'est...
- Déjà l'Essonne ou encore le Val-de-Marne, Julien ? C'est déjà l'Essonne.
- C'est déjà l'Essonne.
- Ben oui, on s'avance.
- Bon, et on commence par Philippe.
- Julien, vous restez avec nous, on va échanger tous les trois.
- Bien sûr, les auditeurs de Sud Radio ont la parole.
- C'est Parlons Vrai.
- Philippe a cette question.
- Alors, c'est vrai qu'elle est un peu provocatrice, je l'assume.
- L'appartenance à la France est-elle une chance pour nos territoires d'outre-mer ? Vous, depuis la Martinique, vous dites quoi ? Alors, on ne va pas être hypocrite.
- Oui, ça peut être...
- C'est une chance pour la France, mais...
- La France est une chance pour nous, mais nous sommes aussi une chance pour la France.
- Géopolitiquement parlant, nous sommes bien une chance pour l'État français.
- C'est très important ce que vous dites, Philippe.
- Je vous interromps, parce qu'hier, avec Amélie Béguin, qui prépare la matinale avec nous, on s'est dit, mais on aurait pu la poser dans l'autre sens aussi, cette question.
- Mais c'est ça qui était important. Allez-y, continuez.
- D'accord.
- Donc, je disais ça.
- Ensuite, vu ce qui s'est passé aussi déjà ici chez nous, on a déjà eu des cyclones, on a déjà eu des problèmes.
- Donc, c'est vrai que l'appartenance à l'État français dans ce genre de situation est quelque chose de favorable.
- Je vois les îles indépendantes qui sont autour, Saint-Lucie, la Dominique ou les autres, quand ils sont touchés par un cyclone, ont beaucoup, beaucoup plus de mal à se relever que nous, faisant partie d'un département français, parce que nous sommes un département français.
- Donc, oui, c'est vrai qu'on a quand même cette chance d'avoir au-dessus la France, l'État français, qui, quand il faut, c'est relever les manches et c'est faire les choses correctement.
- Alors, vous, Philippe, de Fort-de-France, vous le dites avec un peu plus de diplomatie que le président de la République, qui, lui, Emmanuel Macron, avait dit à Mayotte, vous seriez plus dans la merde.
- Je reprends les extraits, les propos du président de la République.
- Allez-y, Philippe.
- Maintenant, les politiques de Macron n'ont pas non plus été favorables pour nous non plus.
- Alors, il ferait mieux de se taire aussi un petit peu, quelque part, et de mettre de l'eau dans son vin, parce que ce n'est pas toujours clair ce qu'il a fait ici.
-...
Transcription générée par IA