Il faut "toujours prendre en compte" le suffrage des Français, déclare Emmanuel Macron. Une provocation ?

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, il est 7h54, vous êtes avec nous, Marc, par exemple, à Bordeaux.
- Bonjour Marc. Oui, bonjour.
- Bonjour, vos factures d'électricité, Marc, vont baisser.
- Vous êtes très attentif, comme nous tous d'ailleurs, à vos factures d'électricité.
- Oui, oui, tout à fait, justement. Alors j'apprends qu'il va baisser.
- Mais attendez, moi j'attends de voir. On nous dit que ça va baisser en février de 10 à 15%.
- Mais j'attends de voir. Oui, tout à fait.
- D'accord. Tout à fait. Par contre, c'est marrant parce que ça tombe bien.
- Hier, j'ai dû faire une étude avec EDF.
- Et je devais te rappeler aujourd'hui pour en savoir plus.
- Qu'est-ce que j'apprends ? Que depuis, EDF, c'est le seul aujourd'hui qui est soumis aux tarifs réglementés de l'État.
- Oui.
- Mais par contre, EDF a une option.
- Moi, je suis en heure creuse, heure pleine, tarifs bleus, réglementés, voilà, depuis des années.
- Et qu'est-ce que j'apprends chez eux ? Qu'ils peuvent commercialiser, ils ont une option qui s'appelle ZEN, tarif ZEN.
- Oui.
- Et cette option leur permet de commercialiser 15% moins cher, pour les mêmes conditions, en heure creuse, heure pleine, l'électricité.
- C'est EDF qui propose ça.
- Et je viens d'apprendre que c'est l'offre la moins chère d'EDF du marché, qui n'est pas soumise, finalement, à l'offre réglementée.
- Oui, j'ai compris.
- Voilà.
- Donc, ça veut dire que le consommateur est floué.
- Ça veut dire que EDF s'est mis, comme les autres, depuis qu'il y a eu les autres fournisseurs d'électricité, qui sont libres de fixer des prix, et qui ne sont pas forcément tout le temps soumis au barème.
- Oui, j'ai compris.
- Et où on peut avoir de sacrées surprises.
- Moi, j'ai des amis qui l'ont vécu, où au départ, c'est pas cher, et puis d'un coup, ça augmente.
- Mais EDF propose un tarif ZEN qui reste identique pendant deux ans, et après, alors c'est ça que je dois savoir au bout d'un an, qu'est-ce qui se passe.
- Bien.
- Mais en tout cas, il est, ça c'est certain, j'ai demandé les prix en kWh TTC, et même en abonnement.
- Oui.
- Il est 15% moins cher que ce que l'on paye aujourd'hui.
- Bon.
- On n'y comprend plus rien.
- Ah ben ça, c'est sûr que sur les tarifs, ça, on n'y comprend strictement plus rien.
- C'est comme quand on prend l'avion ou quand on prend le train, ça change sans arrêt, c'est bon.
- C'est très compliqué.
- Bien, merci, Laurent est avec nous, à Mérignac.
- Bonjour Laurent.
- Oui, bonjour.
- Bonjour Laurent.
- Il faut toujours prendre en compte le suffrage des Français, c'est ce qu'a déclaré hier Emmanuel Macron, ça vous a choqué ? Est-ce qu'il se moque des Français, selon vous ? Non, non, non, on ne peut pas être choqué par une phrase comme ça, parce que c'est vrai.
- Après, par rapport à ce qu'il a fait, moi, quand j'analyse un petit peu le vote, si on prend le vote, il y a un vote anti-extrême, en fait, puisqu'il y a un rejet évident de la clique de M. Mélenchon, qui ne cesse d'essayer de faire avaler des couleuvres énormes à tout le sotte, et à ceux qui veulent bien les avaler.
- Oui.
- Et puis, derrière, donc, les gens refusant ça, ils ont été votés RN.
- Oui.
- Et puis, on se retrouve avec quelque chose… Donc, premier tour, c'est un vote anti-extrême, et puis, deuxième tour, un vote anti-Mélenchon, enfin, et au l'inverse, plutôt, excusez-moi.
- Donc, je trouve que le choix est pas mal, parce que le Premier ministre qui l'a mis en place, c'est plutôt quelqu'un qui est non-clivant, et plutôt modéré.
- Vous avez… Vous faites confiance à Michel Barnier, là ? Alors, moi, je le dis toujours, on… Ça, vous avez bien raison, ça, moi aussi, je suis comme vous, pragmatique.
- On juge en fonction des actes.
- Exactement.
- S'il y en a, s'il y en a, et il faut qu'il y en ait, hein.
- C'est vrai, exactement.
-...

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