Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h53. Allez, ils sont là. Vous êtes là. Tiens, je vais commencer avec Karine.
- Bonjour Karine.
- Bonjour Jean-Jacques. Meilleur vœu ? Meilleur vœu, vous êtes à Pont-sur-Seine, dans l'aube.
- C'est ça.
- Ça me fait plaisir de vous avoir ce matin, ma chère Karine.
- Vous êtes l'une des premières. Hier, nous avions nos trois premiers auditeurs.
- Et ce matin, vous êtes avec nous, Karine.
- Alors, vous encouragez tous les Français à être optimistes.
- Expliquez-nous, comment faites-vous pour être optimiste ? Parce que beaucoup de Français se disent « Oh là là, c'est la crise, c'est la catastrophe, l'année va être terrible, on ne va pas pouvoir s'en sortir et tout ».
- Comment faites-vous pour être optimiste, Karine ? Moi, de toute façon, je pars du principe qu'il vaut mieux essayer de voir le verre à moitié plein que le verre à moitié vide.
- C'est compliqué. Alors moi, je suis dans une situation, je suis dans la classe moyenne-moyenne.
- Donc, voilà, j'ai encore cette possibilité de m'adapter aux différentes situations.
- Je suis consciente que c'est difficile pour beaucoup de personnes.
- Mais j'espère juste pour cette année qu'elles arriveront à trouver l'impulsion pour remonter un peu la pente.
- Il n'y a pas que l'argent.
- Alors certes, ça aide, il n'y a pas de miracle.
- Mais bon, se dire que quand on essaye de voir les choses positivement, on peut avancer un petit peu mieux.
- Un petit peu mieux.
- Je pense.
- Bien. Vous faites des résolutions, vous, en début d'année, Karine, ou pas ? Non, parce que je n'arrive pas à les tenir.
- Oui, vous êtes comme moi. Non, non, mais...
- Moi, je fais aussi de l'eau entre...
- Oui. On se met de la pression inutilement.
- C'est ça. Mais moi, je vois, par exemple, j'ai ma nièce qui est éducatrice spécialisée à Mayotte.
- Oui.
- Et cet été, quand on a entendu parler des problèmes de l'eau et que je lui parlais, elle me disait « mais on s'adapte, on n'a pas le choix ».
- Et en fait, je pense qu'il faut faire ça, quoi.
- Il faut s'adapter. Il faut faire avec. Il faut trouver les moyens.
- Il faut... Elle, elle n'est pas malheureuse. Elle n'est pas malheureuse à Mayotte.
- Et puis, avec ce qui arrive maintenant, en fait, c'est l'entraide qui rentre en ligne de compte.
- Et je pense que c'est aussi ça qui est très, très important, ne pas être seule, en fait.
- Ne pas être seule. Que vous dit-elle de Mayotte, de la situation, Karine ? Elle dit que c'est difficile, que c'est exténuant, parce qu'en plus, elle, elle travaille avec des adolescents en difficulté.
- Oui.
- Et donc, en fait, elle...
- Oui.
- Voilà.
- C'est des adolescents en difficulté, donc les parents n'ont plus de maison, n'ont plus de...
- Donc, ils font tout ce qu'ils peuvent pour les aider, quoi.
- Là, elle a lancé une camiotte pour pouvoir récupérer un petit peu de sous, pour pouvoir acheter du matériel, pour...
- Parce...
Transcription générée par IA