Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h56, vous êtes là, 0826, 300, 300 évidemment.
- Réaction à la mort de Jean-Marie Le Pen ce matin sur l'antenne de Sud Radio avec Ludovic et Samir.
- Ludovic qui est à Obna, bonjour Ludovic.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Merci d'être avec nous.
- Vous dites j'ai aimé le communiqué de l'Elysée, pourquoi ? Ben écoutez, j'ai trouvé que c'était sobre, c'était respectueux sur le personnage politique et aussi, ben en fait, comme c'était plus la fin du communiqué, l'avenir jugera, l'histoire jugera de...
- Je vais le relire, vous savez ce que je fais Ludovic, je le relis.
- Figure historique de l'extrême droite, il a joué un rôle dans la vie publique de notre pays pendant près de 70 ans, qui relève désormais du jugement de l'histoire, voilà.
- Ben oui, j'ai trouvé ça respectueux du personnage politique.
- A contrario des manifestations qui ont été organisées à la Sauvage, qui ont célébré la mort d'un homme.
- Moi personnellement, je suis très très opposé aux idées qu'a défendu Jean-Marie Ruppin sans parler de sa véhémence qu'il avait en permanence.
- Mais honnêtement, comment on peut se réjouir de la mort d'un homme ? Donc qu'on combatte la fin, qu'on soit heureux de la fin d'une forme de protocole qu'il avait mis en place.
- Mais en fait, cette partie-là était autorisée.
- Il était dans la légalité. L'homme a été condamné pour des propos outranciers, à juste titre.
- Mais le parti avait le droit d'exister, donc les idées ont le droit d'être défendues.
- Moi, je suis opposé à ça.
- Mais les idées ont le droit d'être défendues.
- J'ai trouvé ça horrible qu'on autorise ces manifestations.
- Et je ne comprends même pas le point de mesure.
- Quand on voit les agriculteurs, ils se font harceler par la force de l'ordre.
- Et sur des manifestations qui n'ont pas été déclarées, on n'a rien fait.
- Ludovic, Samir est aussi avec nous.
- Restez, Ludovic.
- Samir est à Vénissieux.
- Samir, c'est un auditeur fidèle que je connais.
- Depuis bien longtemps, puisque ancien auditeur d'RMC.
- Bonjour, Samir.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Meilleur vœu, mon cher Samir.
- Samir, vous êtes comme Ludovic.
- Pourtant, vous avez toujours combattu les idées de Jean-Marie Le Pen.
- Mais vous avez trouvé honteux cette fête, entre guillemets, Place de la République à Paris.
- À Lyon aussi, il y a eu, je crois, à Marseille aussi.
- Oui, mais on est arrivé dans une époque où...
- C'est complètement débile.
- Je ne comprends pas les gens, moi, de fêter la mort d'un homme.
- Mais bon, qu'est-ce que vous voulez, Jean-Jacques ? Après, c'est vrai, moi, j'ai toujours combattu ces idées.
- J'ai toujours combattu les idées qu'il représentait.
- Je suis comme Ludovic dit.
- C'est exactement la même chose.
- Mais voilà.
- Après, c'est vrai que ce monsieur, il n'a pas apporté que des bonnes choses.
- Mais bon, ça y est, maintenant, il est mort.
- Et vous voulez faire quoi de plus ? C'est l'héritage qu'il a, ce qu'il faut voir.
- Et là, ça...
Transcription générée par IA