Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h55, Romina est à Vic-en-Bigorre, dans les Hauts-de-Pyrénées.
- Bonjour Romina.
- Oui, bonjour M. Bourdin.
- Et tous mes voeux, ma chère Romina.
- Bonne année.
- Vous êtes infirmière libérale, vous constatez un pic du nombre de cas de grippe parmi vos patients ? Là, ça commence à arriver, je dirais, depuis une dizaine de jours, oui, effectivement.
- Oui.
- Mais est-ce que c'est vraiment la grippe ? Ça, je ne peux pas vous le confirmer.
- Ah bon ? Oui, parce qu'en fait, on avait, l'année dernière, la possibilité de tester avec des PCR, pour vraiment être certain qu'il s'agissait de la grippe, voire de la COVID.
- Oui.
- Dites-moi, il faut absolument, c'est ce que vous dites, vous êtes infirmière libérale, absolument sensibiliser les Français, et notamment les plus fragiles, à la vaccination.
- Oui, alors surtout les personnes qui sont immunodéprimées, bien sûr, les gens qui ont des maladies chroniques, là, c'est très important, parce que sinon, il y a une...
- Il y a un gros risque de décompensation, que ce soit cardiaque ou respiratoire, avec la grippe, quand on a, je dirais, plus de 80 ans, ça peut aller très très vite.
- Et oui. Et oui. Est-ce que vous avez des échos venus des hôpitaux qui seraient surchargés ? C'est vrai dans plusieurs régions de France, c'est vrai dans les Hauts-de-Pyrénées ? Alors, c'est vrai aussi. Cependant, nous, ce qu'on peut faire, c'est-à-dire qu'on fait le suivi au domicile, avec des prestataires, c'est-à-dire que quand ils passent par les urgences, ils reviennent à domicile, avec, donc, de l'oxygène.
- Pour qu'on puisse surveiller et mettre de l'oxygène à la maison.
- Voilà une bonne solution. Et le rôle important, évidemment, des infirmières libérales.
- Je le rappelle, et je le répéterai sans cesse, les infirmières libérales, c'est indispensable dans notre pays.
- Merci Romina.
- Merci à vous.
- Pour la santé, pour la santé des Français.
- Xavier est à Perpignan. Bonjour, Xavier.
- Bonjour, Jean-Jacques.
- Merci. Tous mes voeux, mon cher Xavier.
- Je vous le dis également.
- Hier, je...
- Enfin, hier...
- Hier, non, pardon. Tout à l'heure, avec Éric, nous parlions de l'emploi des seniors.
- Et c'est vrai, la démonstration était lumineuse.
- Si en France, plus de seniors étaient employés, si en France, plus de jeunes étaient employés, si on travaillait sur ces questions, il y aurait plus d'emplois, donc plus de cotisations, donc moins, par exemple, de retraites à payer, donc plus de cotisations qui paieraient les retraites de ceux qui sont à la retraite.
- Ça me paraît évident. Et on n'a pas fait l'effort, depuis 20 ou 30 ans dans ce pays, pour encourager l'emploi des seniors.
- Vous, vous avez passé le cap des 70 ans.
- Et vous avez dû retourner travailler.
- Exactement, oui.
- Je suis d'ailleurs là, au travail, dehors de ma voiture, avec un enfant à l'intérieur.
- J'en attends un autre, parce que je suis chauffeur d'enfants handicapés.
- Alors, j'étais journaliste.
- Voilà. Vous étiez journaliste avant, Xavier.
- Exactement.
- Et vous faites du transport...
Transcription générée par IA
