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Par avec Stéphane Guillon

Les clefs d'une vie - lundi 16 septembre 2024


Il a été l’humoriste le plus détesté des médias. Il remet les pendules à l’heure dans un livre confession où il parle aussi d’amour. Avec des râteaux qu’il a ramassés a la pelle.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- À la scène, vos histoires d'humour ont fait rire aux éclats.
- À la ville, vos histoires d'amour vous ont valu pas mal d'éclats.
- Vous démontrez aujourd'hui dans un livre qu'à l'inverse de votre réputation de méchant, vous êtes un homme de cœur. Bonjour Stéphane Guillon.
- Bonjour Jacques.
- Alors vous publiez Funi de rire chez Albin Michel, un livre confession.
- Vous racontez l'homme tel que vous êtes, mais l'homme tel que vous êtes, on va le découvrir aussi, c'est le principe des clés d'une vie.
- À travers des dates clés, et évoquez bien sûr ce livre, ce livre qui est un livre étonnant, et où on découvre vraiment l'homme que vous êtes.
- Alors, j'ai trouvé plusieurs dates, et la première que j'ai trouvée, elle ne vous correspond pas directement, mais elle est importante dans votre vie.
- C'est le 5 février 2007.
- Ce jour-là, à Londres, chez Sosbi, une toile est vendue 6 millions 49 636 euros, la foire aux oignons de Raoul Dufy, qui est un record.
- Et je pense que ça vous parle Stéphane Guillon.
- Oui, parce que mon grand-père était...
- J'étais le marchand de Raoul Dufy, il a fait le catalogue des peintures et des aquarelles, ma mère a fait le catalogue des dessins, et ma mère est encore en activité, et c'est vrai qu'elle a la main, c'est-à-dire qu'elle a l'autorité, elle a l'autorité sur les certificats, c'est-à-dire que si vous avez la chance de posséder un dessin, une encre de Dufy, il vous faut le certificat de ma mère.
- C'est extraordinaire ! Certificat d'authenticité.
- Et il faut savoir que Dufy, parmi toutes ces toiles, il a réalisé au pavillon de l'électricité à l'exposition universelle de 1937 la plus grande peinture existante au monde, qui était la fée électricité.
- Ça a marqué une époque, ça.
- Oui, parce que c'était la première...
- Après, c'était plus la mode des grandes peintures, mais c'est vrai que Dufy a ouvert la brèche, quoi, aux grandes toiles.
- Alors, je crois que votre grand-père, Maurice Laffaille, avait commencé avec une galerie de tableaux sur l'occupation.
- Il avait même fait plusieurs catalogues sur Dufy et un livre autour de ce sujet.
- Ça s'appelait « Si ma mémoire est bonne, chronique d'une galerie d'art sous l'occupation ».
- Exactement.
- Oui.
- Et c'était vraiment...
- À l'époque, Dufy était connu, mais pas autant qu'aujourd'hui.
- Non, mais...
- Alors, ce qui est un peu dommage, j'en ai parlé récemment avec ma mère, c'est que la cote de Raoul Dufy baisse.
- Curieusement.
- Mais c'est assez...
- Oui, et en même temps, vous voyez, j'en parlais avec mon ami Jean Benguigui, qui avait une très belle bibliothèque et qui a dû s'en séparer parce qu'il...
- Il a emménagé dans un appartement plus petit.
- Et Jean m'a dit, les livres, ça n'intéresse plus personne, les beaux livres.
- Et je crois que la peinture, une certaine peinture, les gens, malheureusement, n'ont plus la culture et le...

Transcription générée par IA

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