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Par avec Bernard Reumaux

Les clefs d'une vie - Bernard Reumaux


Journaliste et éditeur, il a fait de l’alsace le cœur de son quotidien. Il a présidé l’Académie des sciences, lettres et arts de cette région. Il publie son premier roman, "la femme messie".
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Votre parcours vous a conduit dans l'Est de la France, mais vous n'avez pas pour autant perdu le Nord où vous avez grandi.
- Professionnellement, vous n'avez jamais été à l'Ouest, bien au contraire.
- Et vous allez le démontrer aujourd'hui sur Sud Radio.
- Bonjour Bernard Remour.
- Bonjour, et puis je suis au centre ici du monde audiovisuel avec vous, cher Jacques Pessis.
- Alors, vous êtes journaliste, éditeur, et vous représentez l'Alsace de toutes les façons.
- Donc on va en parler à l'occasion de la sortie de votre premier roman, La Femme Messie, aux éditions Ancre de Nuit.
- On va en parler tout à l'heure, mais on va parler de votre parcours, qui est un parcours très particulier, régional.
- Et Dieu sait si les régions sont importantes et si on y tient à Sud Radio.
- Donc on va l'évoquer à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est le 5 juillet 1974.
- C'est au début dans la presse, avec un article dans l'Alsace, le quotidien de Mouluz, sur une braderie.
- Absolument.
- Et en fait, j'ai débarqué, c'est une histoire, c'est invraisemblable, j'ai débarqué complètement par hasard dans le journalisme.
- J'avais terminé Sciences Po, j'étais en doctorat de sociologie, et puis à Strasbourg, et j'ai un ami qui dit « Je dois passer un entretien d'embauche à Mouluz, au journal de l'Alsace.
- Est-ce que tu as une voiture ? Est-ce que tu peux m'y emmener ? » Et je dis « Bah écoute, mes parents habitaient Mouluz, donc je t'emmène. » Et je me suis dit « Tiens, je vais faire le concours de sélection pour ce boulot de journaliste. » Et c'est comme ça que j'ai été embauché, et pas mon camarade, qui ne lui a pas été pris.
- Donc j'ai démarré totalement par hasard dans le journalisme, et donc au bout du premier jour où je suis arrivé, là tout début juillet, c'est 50 ans, 1974, on me dit « Écoutez, il y a une braderie, allez couvrir ça. » Alors comme on couvre une braderie, on n'a jamais fait un article de sa vie, et j'ai fait une espèce d'épopée assez littéraire, et que le rédacteur en chef de ces pages-là avait mis libre propos.
- Ce n'était pas vraiment du journalisme, c'était une sorte de chronique comme ça.
- Le mot braderie, qui est d'origine lilloise, vient du flamand braden, qui signifie « rôtir », parce qu'autrefois, dans la braderie de Lille, c'était des marchands qui faisaient rôtir des poulets et des harangs pour les servir aux visiteurs.
- Vous savez tant de choses, Jacques, c'est impressionnant.
- Moi qui suis flamand d'origine, je ne connaissais pas cette histoire.
- Mais la braderie de Lille, c'est une des plus grosses manifestations en France.
- C'est une union de personnes qui viennent.
- Oui, car vous avez grandi à Mulhouse, vous avez travaillé à Mulhouse, mais vous êtes du Nord, vous êtes un ch'ti.
- Oui, la...

Transcription générée par IA

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