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Par avec Antoine

Les clefs d'une vie - Antoine


Ses élucubrations ont marqué l’histoire de sa vie et celle de la chanson des années 60. Après les vagues d’applaudissements, il a découvert les océans. Il navigue depuis un demi siècle. Son nouveau livre : « Guide pratique pour mettre les voiles »
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez commencé par mener une carrière à toute vapeur en recevant des vagues d'applaudissements.
- Vous avez ensuite découvert la voile et le calme des océans.
- Un univers que vous évoquez dans un livre où il n'y a pas la moindre phrase bateau.
- Bonjour Antoine.
- Bonjour. Magnifique, magnifique.
- Je n'entendais pas moins de vous, mon cher Jacques.
- Vous êtes, je crois, le record mal. Je crois que c'est la quatrième ou cinquième fois que vous revenez dans les clés d'une vie.
- J'adore venir dans cette émission. Je trouve qu'on y est bien.
- D'abord, nous nous connaissons depuis très longtemps. Nous sommes jumeaux.
- Jumeaux à quelques années près. Je suis beaucoup plus jeune.
- Tout à fait. Vous êtes toujours jeune.
- Je suis toujours jeune. Comme disait quelqu'un récemment, être jeune, c'est facile.
- Il y a beaucoup moins de gens qui arrivent à être vieux.
- Exactement.
- Alors, il se trouve que vous avez une actualité avec Le Grand Pavois, avec un livre, Guide pratique pour mettre les voiles avec Antoine, qu'on va évoquer tout à l'heure, qui est chez Gallimard.
- Et puis, merci.
- J'ai quand même trouvé des choses nouvelles à dire sur vous dans les clés d'une vie.
- Avec des dates nouvelles, c'est le principe.
- Les dates ne manquent pas. J'ai exercé un nombre d'activités.
- Je n'appelle pas ça des métiers, mais des activités tellement variées qu'on peut trouver des dates.
- J'ai trouvé d'abord celle du 5 juin 1974.
- C'est le premier bateau que vous mettez à l'eau au bord de la Saône.
- Et à ce moment-là, une chanson vous revient en mémoire.
- Il est là, ton bateau blanc.
- Le rat, ton bateau blanc.
- Moi, je le vois.
- Cette chanson de Bécaud, vous l'avez fredonnée ce jour-là.
- Oui, en fait, je l'avais fredonnée.
- Le bateau a été mis à l'eau un peu plus tard, mais ce jour-là, j'ai commencé à peindre le bateau.
- Et j'avais choisi un bateau blanc.
- Et je voulais le peindre en blanc.
- Les copains me disaient, tu ne vas pas mettre une petite bande rouge ou bleue ? Non, non, blanc, blanc, blanc, blanc, pureté.
- J'étais un peu baba à l'époque, hippie et tout ça.
- Et je commence à peindre le bateau.
- Et j'ai dans ma tête cette chanson qui commence à tourner.
- Tu l'auras, ton bateau blanc.
- Ça a duré toute la journée.
- Je n'en pouvais plus à la fin.
- Je n'arrivais pas à me la sortir de la tête et tout.
- Donc, le soir, j'étais en train de boire un verre avec le directeur du chantier.
- Je lui ai dit, tu ne peux pas me faire de la peinture verte ? Il avait un briquet, des petits briquets, les criquettes à l'époque, qui étaient vert, vert pistache, vert pomme, c'était la grande mode.
- Je lui ai dit, fais-moi cette couleur-là.
- C'est pour ça qu'il m'a dit, je te fais la couleur, voilà.
- Et du coup,...

Transcription générée par IA

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