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Par avec Dorothée Olliéric

Les clefs d'une vie - Dorothée Olliéric


Grand reporter de guerre à la télévision, elle est une observatrice de l’histoire au quotidien. Elle se raconte dans un livre « Maman s’en va-t-en-guerre ».
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez parcouru des terrains de guerre en demeurant toujours en paix avec vous-même.
- Vous êtes parvenu à faire votre devoir de journaliste tout en surveillant les leçons de vos enfants.
- Vous le racontez aujourd'hui dans un livre.
- Bonjour Dorothée Olyrik.
- Bonjour Jacques.
- Alors vous publiez Maman s'en va en guerre, votre vie de grand reporter, sur Antenne 2 qui est devenue France 2, aux éditions du Rocher.
- Ça va être le fil conducteur de cette émission parce que votre vie est quand même une vie étonnante, une vie de combat si j'ose dire, dans tous les sens du terme.
- Alors on va le faire à travers des dates clés, c'est le principe des clés d'une vie.
- Et la première date que j'ai trouvée, elle vous dira sans doute quelque chose, c'est le 1er août 1990.
- Je crois que c'est votre début de stage à ce qui est encore Antenne 2.
- Alors oui, c'était un grand moment, une grande date, puisque c'était la première fois que je rentrais vraiment dans les bâtiments d'une télévision en sortant de l'école de journalisme.
- Et ce premier jour...
- Et bien j'ai eu un sujet à faire, c'était la canicule.
- Donc le tournage avec un caméraman.
- C'était Bruno Mazur qui présentait le journal de 20h.
- J'ai pris mon temps, je suis appliquée, j'ai bien tout écouté, chaque interview, tout écrit.
- Si bien que l'heure passait et vers 18h, la rédactrice en chef me dit « Mais t'as pas fini, tu es en ouverture du journal. » Donc le premier sujet, une petite stagiaire, premier jour de stage.
- Et donc j'ai un peu accéléré, j'ai pas eu le temps d'imprimer mon texte, c'était plein de ratures sur un papier.
- Et on me dit « Vite, tu vas faire le commentaire en direct. » Donc vous imaginez, le journal de 20h à l'époque.
- Et je suis là et je lis toute tremblante mon commentaire en essayant de ne pas me prendre les pieds dans le tapis tellement il y avait de ratures.
- Et j'arrive au bout, la voix tremblante, ça se termine.
- Je sors en pleurant et je me dis « C'est mon premier et dernier jour de télévision. » Et bien non, finalement on me dit « Tu t'en es bien sorti. » Et tout le monde a oublié ce passage.
- Mais il y avait pire, quand le journal télévisé a débuté, il n'y avait pas d'argent en 49.
- Donc on achetait des sujets et il y avait les commentateurs, il y avait Pierre Tchernia et quelques autres.
- Dans une petite cabine, qui ne voyaient pas les sujets avant.
- Donc ils racontaient n'importe quoi sur le sujet commenté.
- Et c'est toujours passé.
- Mais c'était des pros.
- Ils inventaient des noms, c'était extraordinaire.
- C'est à l'époque que Bruno Mazur, je crois qu'il faisait ses journaux en pantoufles.
- Oui, tout à fait. Des charentaises, je confirme.
- Je l'ai...

Transcription générée par IA

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