Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celle de mon invité, vous rêviez d'opéra mais vous vous êtes finalement tourné vers d'autres champs, ceux des caméras, en multipliant des succès d'audience et en veillant toujours à ce que la note ne soit jamais élevée.
- Bonjour José Daïan.
- Bonjour Jacques.
- C'est vrai qu'on vous retrouve aujourd'hui, j'ai calculé, ça fait exactement 1000 émissions où vous êtes venu au début des clés d'une vie à l'époque et aujourd'hui on va parler de Capitaine Marleau qu'on retrouve pour la 33ème et 34ème fois dans quelques jours à la télévision mais on va également évoquer votre parcours et j'ai trouvé d'autres dates que la première fois parce que vous avez un parcours tellement riche qu'il y a matière à se retrouver.
- Alors la première date que j'ai trouvée, elle ne vous concerne pas directement, c'est le 17 juin 1947.
- Ce jour-là sort un film qui s'appelle Chemin sans loi et je crois que c'est la première fois où votre père Albert Daignan figure au générique.
- C'est vrai et c'était...
- À fond romeux.
- Voilà.
- Et c'était avec Ginette Leclerc.
- Voilà, qui était une pionnière du cinéma parlant puisqu'elle avait tourné avec Alexandre Cordal l'un des premiers films parlants La Dame de chez Maxime.
- Vous voyez ? C'est incroyable.
- C'est fou hein ? Et c'est vrai que votre père était comédien et je crois que l'un des rôles les plus marquants de sa carrière, c'est Fantomas sous des chaînes.
- Oui, en fait il était plutôt chanteur.
- Il était chanteur d'opéra, il avait créé la télévision d'Alger.
- Oui.
- Et puis quand il a dû quitter Algérie...
- Au moment de l'indépendance, eh bien il a fait quelques films comme acteur.
- Il en avait fait en effet à l'époque dans Chemin sans loi.
- Mais en fait c'était surtout un chanteur d'opéra et un metteur en scène.
- Voilà, chanteur d'opéra d'ailleurs, on va en écouter la preuve.
- Silencio en catégorie par Albert Daignan, votre père.
- C'est un...
- C'est un chanteur d'opéra sur internet, je ne sais pas si vous connaissez.
- Pas du tout.
- Eh bien voilà, c'est lui qui chante, c'est sur Youtube, par Albert Daignan, Silencio en catégorie.
- Vous ne saviez pas ? Je ne savais pas du tout, non.
- Eh bien voilà.
- Je ne suis pas venu pour rien.
- Voilà.
- Alors en fait l'opéra aussi c'est lié à votre naissance, car je crois que vous êtes né un soir où il chantait au Capitole de Toulouse.
- Oui, il chantait Carmen.
- Et ben voilà, c'est pour ça que je m'appelle José.
- Et il aurait pu m'appeler Carmen.
- Oui.
- Et en plus José, c'est pas...
- Don José, c'est pas le personnage le plus...
- Le plus sympa de l'histoire.
- Ah non, c'est un abruti.
- C'est vraiment...
- Moi qui adore l'opéra, je trouve que Don José c'est le personnage le plus stupide qui puisse exister.
- Voilà.
- Il est amoureux de cette femme, de cette Carmen, qui est une femme libre.
- Et il est amoureux d'elle...
Transcription générée par IA