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Par avec Éric Metayer

Les clefs d'une vie - Éric Metayer


Il a écrit et mis en scène des pièces avec 150 personnages joués par quatre comédiens. Il joue seul, au Lucernaire, « Un monde fou » où il interprète 32 rôles a la fois.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez joué d'innombrables personnages dans des genres tellement différents que je pourrais me demander lequel se trouve aujourd'hui en face de moi.
- Sauf que derrière l'interprète, un monde fou, il y a un seul homme et résolument cartésien.
- Bonjour Éric Météier.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors, vous êtes à l'affiche du Luciennaire avec Un Monde Fou, on va en parler tout à l'heure.
- Mais vous avez un parcours incroyable que beaucoup de vos fans connaissent mais que les auditrices et les auditeurs de Sud Radio vont découvrir à travers des dates clés.
- C'est le principe des clés d'une vie.
- Et j'ai trouvé des dates et la première que j'ai trouvée, c'est le 30 décembre 1985.
- C'est votre première télé à antenne de midi, un reportage à deux voix, dont celle-ci.
- Vous êtes venu, mais c'est gentil d'être venu nous voir, on ne vous attendait pas.
- Liberté chérie, avec votre père Alex Météier.
- Curieusement, dans ce reportage d'antenne 2, aujourd'hui à 13h quand même, vous êtes présents tous les deux, lui pour son spectacle et vous pour le vôtre qui est kamikaze.
- Ah oui, oula.
- C'est marrant parce que c'était vraiment deux extrêmes.
- C'est-à-dire, je crois que si j'ai fait cette carrière, ou en tout cas que j'y ai cru à être comédien, c'est parce que j'étais à l'autre extrême.
- C'est-à-dire que je faisais de l'impro.
- S'il n'y avait pas eu l'impro, j'aurais toujours eu l'impression que ah oui, mais bon, c'est son père, il l'a aidé, c'est lui qui a écrivé ses sketchs.
- Oh oui, puis il a majeur.
- Tandis que là...
- Lui était vraiment un besogneux.
- Il passait son temps à écrire des sketchs.
- Moi, de l'autre côté, je faisais de l'impro.
- Donc on ne pouvait pas m'attaquer sur le truc.
- On disait, là, il ne savait pas ce qu'il allait faire.
- Donc c'est qu'a priori, il sait aussi jouer.
- Mais sinon, je ne l'aurais pas fait.
- Non, mais Alex Metheïl, c'était un pionnier du sol en scène moderne.
- Il a vraiment créé un genre avec un personnage qu'il exploitait pendant des années.
- Oui, et puis surtout qu'en plus, c'est un des premiers à écrire une histoire.
- Après, il y en a d'autres, évidemment, qui l'ont fait.
- Mais c'est un des premiers.
- Dans sa tranche d'âge, qui faisait du cabaret avec des sketchs.
- C'est un des premiers qui s'est amusé à dire, non, je ne vais pas faire un sketch.
- Je vais, à un moment donné, je vais construire.
- Voilà.
- Et il avait un problème, je crois qu'il était insomniaque.
- Oui, il était insomniaque.
- D'ailleurs, à un moment donné, il prenait toujours un truc pour dormir le soir.
- Et à un moment donné, je crois qu'il est allé voir son médecin qui lui a dit, Monsieur Metheïl, ça fait combien de temps que vous prenez un quart de l'exomile ? Là, ça fait 25 ans.
- Je vous le dis...

Transcription générée par IA

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