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Par avec Jean-Michel Ribes

Les clefs d'une vie - mercredi 16 octobre 2024


Il a crée « Palace » et dirigé le théâtre du Rond Point. Il poursuit sa vie de metteur en scène avec « Projections privées ».
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Les plateaux vous ont permis d'atteindre des sommets au cinéma, mais aussi et surtout au théâtre.
- Il fait tellement partie de votre quotidien qu'il est hors de question que vous le quittiez en disant un jour « rideau ».
- Vous le démontrez encore aujourd'hui.
- Bonjour Jean-Michel Rime.
- Bonjour Jacques.
- Alors, vous êtes de retour avec une mise en scène d'un spectacle, une projection privée qu'on va évoquer tout à l'heure, qui est au Petit Saint-Martin jusqu'à la fin de l'année.
- Mais vous savez le principe des clés d'une vie.
- Vous y étiez déjà venu il y a bien longtemps, il y a près de 1000 émissions d'ailleurs.
- C'est de parler de votre parcours à travers des dates clés.
- Donc j'en ai trouvé une qui n'est pas directement liée à vous, mais elle est importante.
- Le 29 mai 1963 est sorti ce film.
- 8 et demi de Fellini.
- Je crois que ce film vous a marqué Jean-Michel Rime.
- Ça m'a plus que marqué.
- Ça a été une espèce de révolution sensible et tout d'un coup je me suis senti tout à fait chérité.
- C'est-à-dire que ce côté oblique, ne prenant pas les autoroutes habituelles de la dramaturgie, pensant à côté, tout d'un coup j'ai trouvé que c'était tout à fait une atmosphère dans laquelle je nageais librement.
- Le titre du film, il faut le rappeler, c'est un rappel à la carrière du cinéaste qui avait fait jusque-là 7 productions et demi, 6 films et 3 demi-films.
- Au départ, il devait s'appeler La Belle Confusion ou Le Beau Désordre.
- Et ça a changé.
- Ce qui n'était pas le cas d'ailleurs.
- C'était très structuré.
- Un film parlant fait sur les associations de mémoire et tout, c'était très très beau.
- Vraiment, c'est un film que je recommande.
- Évidemment, le final et la musique sont très connus mais c'est un film magnifique, fondateur.
- Et vous avez dit un jour, Jean-Michel Rippe, que vous pourriez passer des journées à voir des films de Fellini et de Buñuel.
- Oui, de Fellini et de Buñuel.
- J'aime bien aussi Bertrand Blier qui est leur petit-fils.
- Mais en effet, Fellini, c'est un empereur du plaisir pour moi.
- Ce qui est étonnant, c'est que vous avez découvert Fellini alors que vous deviez aller voir Pouic Pouic de Louis de Funès.
- Oui, ça c'est incroyable.
- J'étais tout jeune et j'étais avec mon ami Gérard Garros et on était allé dans le midi.
- On voulait absolument aller au cinéma.
- Il y avait Pouic Pouic, on voulait voir.
- Et quand on est arrivé, la salle était pleine.
- Alors on s'est dit, quand même, on ne peut pas repartir sans avoir vu un film.
- On est rentré par hasard dans une autre salle et c'était 8h30.
- Et Pouic Pouic, c'était le premier grand film de De Funès où il était pour la première fois en tête d'affiche alors qu'il avait déjà joué la pièce dans...

Transcription générée par IA

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