Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Les plateaux vous ont permis d'atteindre des sommets au cinéma, mais aussi et surtout au théâtre.
- Il fait tellement partie de votre quotidien qu'il est hors de question que vous le quittiez en disant un jour « rideau ».
- Vous le démontrez encore aujourd'hui.
- Bonjour Jean-Michel Rime.
- Bonjour Jacques.
- Alors, vous êtes de retour avec une mise en scène d'un spectacle, une projection privée qu'on va évoquer tout à l'heure, qui est au Petit Saint-Martin jusqu'à la fin de l'année.
- Mais vous savez le principe des clés d'une vie.
- Vous y étiez déjà venu il y a bien longtemps, il y a près de 1000 émissions d'ailleurs.
- C'est de parler de votre parcours à travers des dates clés.
- Donc j'en ai trouvé une qui n'est pas directement liée à vous, mais elle est importante.
- Le 29 mai 1963 est sorti ce film.
- 8 et demi de Fellini.
- Je crois que ce film vous a marqué Jean-Michel Rime.
- Ça m'a plus que marqué.
- Ça a été une espèce de révolution sensible et tout d'un coup je me suis senti tout à fait chérité.
- C'est-à-dire que ce côté oblique, ne prenant pas les autoroutes habituelles de la dramaturgie, pensant à côté, tout d'un coup j'ai trouvé que c'était tout à fait une atmosphère dans laquelle je nageais librement.
- Le titre du film, il faut le rappeler, c'est un rappel à la carrière du cinéaste qui avait fait jusque-là 7 productions et demi, 6 films et 3 demi-films.
- Au départ, il devait s'appeler La Belle Confusion ou Le Beau Désordre.
- Et ça a changé.
- Ce qui n'était pas le cas d'ailleurs.
- C'était très structuré.
- Un film parlant fait sur les associations de mémoire et tout, c'était très très beau.
- Vraiment, c'est un film que je recommande.
- Évidemment, le final et la musique sont très connus mais c'est un film magnifique, fondateur.
- Et vous avez dit un jour, Jean-Michel Rippe, que vous pourriez passer des journées à voir des films de Fellini et de Buñuel.
- Oui, de Fellini et de Buñuel.
- J'aime bien aussi Bertrand Blier qui est leur petit-fils.
- Mais en effet, Fellini, c'est un empereur du plaisir pour moi.
- Ce qui est étonnant, c'est que vous avez découvert Fellini alors que vous deviez aller voir Pouic Pouic de Louis de Funès.
- Oui, ça c'est incroyable.
- J'étais tout jeune et j'étais avec mon ami Gérard Garros et on était allé dans le midi.
- On voulait absolument aller au cinéma.
- Il y avait Pouic Pouic, on voulait voir.
- Et quand on est arrivé, la salle était pleine.
- Alors on s'est dit, quand même, on ne peut pas repartir sans avoir vu un film.
- On est rentré par hasard dans une autre salle et c'était 8h30.
- Et Pouic Pouic, c'était le premier grand film de De Funès où il était pour la première fois en tête d'affiche alors qu'il avait déjà joué la pièce dans...
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