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Par avec Philippe Labro

Les clefs d'une vie - Philippe Labro


Il publie « deux gimlets sur la 5ème Avenue », une histoire d’amour au cœur d’un univers qu’il connait par cœur, les États- Unis de 1961 à aujourd’hui.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Votre vie est à l'image d'un cocktail au cœur de votre nouveau livre.
- Un mélange de curiosité permanente et passionnée, de diversité, de chance et surtout de travail.
- Beaucoup de travail depuis plus de six décennies.
- Bonjour Philippe Lavrault.
- Bonjour.
- C'est vrai que vous publiez deux guimlettes sur la 5e avenue, un roman chez Gallimard qu'on va évoquer.
- Mais votre parcours est tellement riche.
- Je vous avais reçu au moment du Covid dans les clés d'une vie.
- Mais j'ai trouvé d'autres sujets pour évoquer votre parcours.
- Parce qu'effectivement, il y a beaucoup de choses à dire.
- Et c'est par des dates, vous savez, le principe des clés d'une vie, sur Sud Radio.
- La première date que j'ai trouvée, c'est le 4 mars 1960.
- Écoutez ce générique.
- Cinq colonnes à la une.
- Car d'après les archives de l'INA, c'est votre première télé.
- Vous interviewez un photographe qui est un copain de Tony Armstrong-John qui va épouser la princesse Margaret.
- Je m'en souviens pas.
- Il est en face de vous, vous êtes sur un fauteuil et vous parlez en anglais et en français.
- Évidemment.
- Non, mais c'était une très belle émission.
- D'abord, c'était des très grands producteurs, des mentors.
- Aujourd'hui, les gens connaissent à peine le nom de Nazareth.
- Mais il n'était pas seul.
- Il avait deux hommes avec lui, remarquables, qui s'appelaient Dumayet et Desgroupes.
- Exactement.
- Donc vous aviez trois géants.
- Et le titre Cinq colonnes à la une, on ne le sait pas assez, a été trouvé par Frédéric Rossif qui travaillait à l'époque à la direction de la télévision.
- Tout à fait.
- Et d'ailleurs, aussi, ils avaient Igor Bavère avec eux.
- Le réalisateur.
- Le grand réalisateur.
- Donc vous aviez une très belle équipe et ils faisaient un mensuel, Cinq colonnes.
- Quand Cinq colonnes passait à l'antenne, le vendredi soir, les rues étaient vides.
- Complètement.
- C'est extraordinaire.
- C'est un événement.
- C'était la première émission de grands reportages à la télévision.
- Voilà.
- De grands documentaires, de grandes interviews.
- Et là, c'est un scoop car vous interviewez ce photographe qui est un copain du futur marié et vous parlez de la princesse Margaret.
- C'est à l'époque la cible du paparazzi qui est la seule femme qui invite des people à son mariage qui ne se faisait pas à la cour d'Angleterre.
- En effet.
- Ce n'était pas une autre époque car ça existe encore tout ça.
- Oui, mais elle a été la pionnière.
- Ah ben oui.
- Et ça vous permet, Philippe Labreau, de découvrir le monde de la télévision.
- Parce qu'à l'époque, il y a 1 500 000 postes.
- Et la redevance est de 85 francs, c'est-à-dire 150 euros d'aujourd'hui.
- Oui, mais ça veut dire que s'il y a un seul poste et une seule chaîne, que tout le monde vous regarde.
- Exactement.
- Donc c'est pas mal comme un début, non ? Oui, et la télévision, vous l'avez découverte avec 5 colonnes à la une...

Transcription générée par IA

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