Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Vous avez débuté avec des quiches avant de connaître la célébrité à l'heure du dîner, grâce à la télévision.
- À la scène comme à la ville, vous avez toujours fait rimer humour avec amour.
- Vous êtes de retour sur scène avec une pièce qui est déjà un classique de la comédie.
- Bonjour Isabelle Vittari.
- Bonjour.
- Vous êtes à l'affiche de Rupture à domicile au Théâtre Rive-Gauche, on va en parler tout à l'heure.
- Mais vous avez fait mille choses dans votre vie.
- Bon, il y a eu nos chers voisins qui vous ont rendu célèbres, on va en parler aussi.
- Et le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- D'accord.
- Donc le principe étant défini, on va passer à la première date, qui est le 30 novembre 2005, la sortie de ce film.
- Dans un lycée de la banlieue ouest de Philadelphoune, comme dans tous les lycées, zérisent des ringards moches et remoches.
- C'est-à-dire ? Founes ! Un film totalement surréaliste.
- Il y a eu une avant-première, je crois, à Bordeaux pour un festival, en octobre.
- Et la sortie à Paris.
- Qu'est-ce que c'est que ce film totalement surréaliste, Isabelle ? Alors, on l'a réalisé avec notre collectif des Quiches.
- En fait, les Quiches, c'est parti de huit acteurs qui sont encore à l'école de théâtre.
- On était au cours Florent et ensuite chez Raymond Aquaviva.
- Et on en avait marre, on avait 20 ans, et on en avait marre d'attendre les castings.
- Et il y avait les caméscopes qui venaient de sortir, les mini-caméras.
- Et mes parents m'en avaient offert une.
- Et on a commencé à faire des courts-métrages et à monter sur e-movie.
- Ce que personne ne faisait à l'époque.
- Ce que personne ne faisait, absolument.
- Et donc, dès qu'on avait une idée, mais à 20 ans, on bouillonne.
- Dès qu'on avait une idée, vite, on n'écrivait même pas de scénario.
- On tournait comme ça, on tournait et montait.
- Franchement, c'était hyper bien ce qu'on faisait.
- C'était complètement dingue et on avait vraiment notre patte.
- Et il y avait la directrice de ce film qui s'appelait Miss Smoking Kills.
- Il y avait des élèves rebelles, branleurs et très fashion.
- Et le mot fashion n'existait pas, en plus, dans le langage courant.
- Oui, déjà, ça existait un peu.
- Pas autant qu'aujourd'hui.
- Et donc, on a fait plein de courts-métrages et on s'est fait repérer par Louis Becker qui nous a dit, moi, je vais vous faire repérer, je vais vous produire votre long-métrage.
- Et donc, on a dû écrire un film et on l'a appelé Foon, évidemment, parce que c'est F-O-O-N, je vais quand même.
- Ça nous a marré que tout le monde dise, ah, t'as vu Foon, t'as vu Foon.
- Voilà, rien que pour ça, parce qu'on ne se prenait vraiment pas au sérieux.
- Et bien, ce film n'a pas vraiment marché, hélas.
-...
Transcription générée par IA