Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Le juge que vous êtes va être exceptionnellement soumis à la question, ou plutôt à mes questions.
- Je suis convaincu que vos réponses donneront l'envie à celles et ceux qui nous écoutent de se plonger dans votre nouveau livre.
- Ainsi, vous ne serez pas venu en vin de messe.
- Bonjour Gilbert Tiel.
- Tiel.
- Ça commence mal, on dit Tiel, oui, oui.
- Mais le vin de messe, c'était excellent.
- Gilbert Tiel, vous avez, juge d'instruction, très très célèbre.
- On va parler de votre parcours.
- Vous publiez Femmes criminelles chez Marie Édition, qui est un livre aussi étonnant, un livre de près de 500 pages.
- C'est quand même un pavé.
- Avec l'âge, mon sens de la synthèse s'émousse.
- Et puis, que voulez-vous, il y en avait beaucoup.
- Donc, malgré la pénurie de papier, j'ai essayé de limiter, mais il y en a quand même pour 475 pages.
- Ce qui est d'ores et déjà un démenti flagrant à toutes celles qui vont prétendre que la vie est une vie.
- La violence est genrée et fixée uniquement du côté masculin.
- Malheureusement, la violence est une contingence, je crois qu'on peut le dire comme ça, de la nature humaine et non d'un genre sexué.
- On va en parler justement tout à l'heure, mais là, on ne va pas se faire violence pour évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, elle ne vous concerne pas directement, mais elle est importante, c'est le 3 octobre 1984.
- Écoutez.
- Alors, comment vous avez vécu ce match, parce que ça a mal commencé ? Je ne sais pas comment je peux vous expliquer ça.
- Metz bat le FC Barcelone par 4 à 1.
- 3 buts de Tony Kürbos.
- Exactement.
- Tony Kürbos, qui vit aujourd'hui à Vence, je crois, qui est importateur de voitures allemandes.
- C'était un germano-yougoslave.
- On disait ça comme ça à cette époque-là.
- C'était avant la tragédie guerrière des années 90 dans les Balkans.
- Et d'ailleurs, comme en 1984, j'avais perdu ma...
- ma petite chienne, j'ai été chercher un chien à la SPA en octobre 1984 et je l'ai appelé Kürbos.
- Voilà.
- Alors, il se trouve que ce match, personne ne croyait à cette victoire, à tel point qu'il n'y avait pas une caméra de télévision sur le terrain.
- Mais il n'y avait même pas un reporter radio.
- Les seuls qui avaient exposé quelques deniers pour financer le déplacement de Metz à Barcelone d'un journaliste, c'était une télé, une radio locale, puisqu'on est trois ans après, la création des radios locales sous François Mitterrand.
- Et donc, effectivement, j'écoutais en modulation de fréquence ce reporter.
- Et comme le FC Metz, j'avais été au match aller à Saint-Symphorien, avait perdu le match aller 4 à 2 et qu'ils ont pris le premier but de la partie là-bas, au Newcombe, qui était désert, parce qu'il devait y avoir 35 000 spectateurs sur un stade...
Transcription générée par IA