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Par avec Antoine de Caunes

Les clefs d'une vie - Antoine de Caunes


Il lance un magazine intitulé « Vieux ». Un mot et un âge qu’il assume en évoquant un passé joyeux et en regardant vers demain.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité, le créateur permanent.
- Comme vous n'avez jamais cédé d'être, demeure plus que jamais un homme à la page.
- Vous le démontrez en créant un journal vieux dont on ne peut que dévorer chaque article, même un jour de jeûne.
- Bonjour Antoine Decaune.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors pour la question clé, je suis venu avec le trousseau, je suis prêt à répondre à tout.
- Et de tout.
- Et moi je suis heureux de vous recevoir pour parler de Vieux, qui est un journal formidable dont on a parlé tout à l'heure, dont le numéro 2 vient de sortir, et qui presque réconcilie avec la presse celles et ceux qui regrettent les journaux d'antan.
- Alors avant, le principe des clés d'une vie sur Sud Radio, c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est le 7 octobre 1955, votre première télé. Écoutez.
- Excusez, je regarde l'heure parce que maintenant j'ai rendez-vous avec un jeune homme, j'ai rendez-vous avec Antoine.
- Avec Antoine.
- Eh bien Antoine, Jacqueline, bonne promenade.
- Vous vous souvenez de cette séquence ? Très très vaguement, mais donc décidément les 7 octobre sont un marqué d'une pierre noire.
- C'était une séquence avec Jacqueline Joubert à la télévision dans un jardin de nuit.
- Et à la fin...
- Un jardin de nuit ? Un jardin de nuit, oui.
- Qu'est-ce que c'est que ça un jardin de nuit ? Je ne sais pas, c'était expliqué là-dedans.
- C'était peut-être un jardin d'acclimatation la nuit.
- C'est peut-être.
- Je l'espère.
- Enfin, ça n'a pas nuit à votre carrière.
- Mais surtout, ce qui était extraordinaire, c'est que vous avez deux ans, et vous montez dans une voiture décapotable avec votre maman.
- C'est votre première télé.
- Ah, mais ce qui explique que j'en ai un souvenir aussi confus.
- Une voiture décapotable.
- Alors c'était soit parce qu'elle avait un pot de yaourt, ou bien une dauphine à l'époque.
- C'était une dauphine.
- Voilà, très bien.
- Juste pour situer au carbone 14.
- Donc elle évoque son émission Rendez-vous avec Jacqueline Joubert, justement votre mère, qui a quand même été, on ne peut pas l'oublier, la première émission qui a accueilli Jacques Brel dans une caisse, c'est une caisse de Bruxelles, qui a fait venir tous les grands artistes.
- C'est la première émission de variété, des talk-show de l'histoire de la télévision.
- Absolument, oui.
- Et en plus, elle allait chez les invités avant l'émission, ce qu'on ne peut pas imaginer aujourd'hui, pour voir où ils vivaient, comment ils invitaient.
- Oui, c'est-à-dire qu'en fait, elle n'avait pas de bureau.
- Elle recevait donc à la maison les invités pour préparer les interviews, ou elle allait voir chez eux à quoi ressemblait un peu leur biotope.
- J'ai donc le souvenir, moi enfant, de Bourville, par exemple, passant à la maison.
- Un homme d'une gentillesse exquise, évidemment.
- C'est exactement l'image qu'on peut en avoir.
- Et me faisant sauter.
- Me faisant sauter sur...

Transcription générée par IA

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