Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Vous avez passé votre vie professionnelle dans les coulisses du monde de la chanson.
- Vous vous êtes fait tout petit au milieu des plus grands.
- Vous le racontez aujourd'hui dans un livre dont le sous-titre pourrait être une formule qui nous est chère.
- Parlons vrai. Bonjour Grégoire Collard.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors Grégoire Collard, vous publiez ici Ma mémoire est bonne, aux éditions Auteurs du Monde, au cœur du show business.
- Il faut savoir que pendant toute votre vie professionnelle, vous avez été attaché de presse, un métier qu'on connaît peu.
- Pas uniquement, mais surtout.
- Surtout. Donc vous le racontez, vous avez côtoyé des stars.
- Et c'est pour ça aussi que je vous invite aujourd'hui, parce qu'on va raconter une époque que les moins de 20 ans et même plus ne peuvent pas connaître, qui est celle d'un show business de la joie, avec quelques histoires croustillantes aussi que vous racontez dans ce livre.
- Et beaucoup de travail.
- Et beaucoup de travail, naturellement.
- Mais on va en parler justement.
- Et ce travail, on va le faire à partir des dates clés de votre vie.
- La première que j'ai trouvée, c'est le 28 mai 1970.
- C'est le jour de la sortie de cette chanson.
- Cette chanson et son succès vous doivent beaucoup, Grégoire Collard.
- Barbara, on a parlé toute sa vie dans ses mémoires et tout ça.
- Parce que j'avais monté à 20 ans une société de promotion pour les disques.
- Ça n'existait pas, la promotion club.
- Et donc j'avais eu l'idée d'aller voir des maisons de disques et de leur dire, voilà, j'aimerais que vous me donniez un certain nombre de 45 tours de tel ou tel chanteur, tout ça.
- Et j'irais faire toutes les discothèques, en tout cas du bord de la mer, du nord de la France et jusqu'à la Méditerranée et tout ça.
- Alors ils ont dit, ah bon, mais vous allez dans les discothèques, vous allez danser, vous allez boire.
- Non, non, non, non.
- Pas du tout.
- J'aimerais avoir l'avis des DJ, comme on disait déjà, des disquaires dans les boîtes de nuit, dans les discothèques, soit pour les clubs, soit pour les chansons lourdes, soit des chansons rapides et tout ça.
- Alors donc, ah bon, on va voir.
- Ils étaient un peu méfiants.
- Et il était question que je demande à chaque disque-jockey son avis sur telle ou telle chanson, tel ou tel artiste, tel ou tel rythme.
- Bien.
- Donc je fais mon travail et tout ça.
- C'est pas facile parce que les disques-jockeys ne sont pas habitués à ce genre de choses au départ.
- Mais ça n'existait pas.
- Ils pensent que vous êtes venus boire un verre gratuit.
- Ah oui, oui.
- Vous voulez un whisky ? Non, mais non.
- J'avais 20 discothèques à faire par nuit au nord de la France, en Vendée, sur la côte d'Azur.
- Et donc, il n'est pas question de boire 20...
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