Par Jacques Pessis avec Claude Lelouch
Les clefs d'une vie - Claude Lelouch
Son 51ème film, « Finalement ! » sort demain au cinéma. Les confidences d’un éternel jeune homme qui vient de fêter ses 87 printemps.
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez donné votre vie au cinéma sans jamais en faire au quotidien.
- Vous avez beaucoup tourné mais jamais en rond.
- Et surtout, vous n'avez jamais tourné la page à la passion de l'éternel jeune homme que vous demeurez.
- Bonjour Claude Lelouch.
- Bonjour, bonjour.
- Alors, double bonheur aujourd'hui, vous vous retrouvez au micro de Sud Radio.
- Et puis, célébrez, vous fêtez la 1400e émission des clés d'une vie aujourd'hui.
- Ah oui, ça, je suis très fier.
- J'adore les chiffres ronds.
- Et puis, vous adorez le 13, on va en parler tout à l'heure.
- Avec la sortie de ce film, finalement, qu'on va évoquer bien sûr dans les clés d'une vie, qui sort demain sur les écrans, le 51e Lelouch.
- Mais le principe des clés d'une vie, vous êtes déjà venu, c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- Alors, j'en ai trouvé une qui est liée à votre vie, c'est le 6 septembre 1945, la sortie de ce film.
- Quand le 30 octobre 1935, nommé surveillant à l'internat privé de rééducation, La Cage au Rossignol.
- Et je crois que c'est l'un des premiers films qui a compté dans votre vie.
- Absolument, absolument.
- C'était avec Noël, Noël.
- C'était un film magnifique.
- Et je vous rappelle que j'ai pleuré à ce film.
- Et je suis allé le revoir une deuxième fois et une troisième fois.
- Voilà, donc c'est un film qui a été important dans ma vie.
- Et qui a inspiré d'autres films.
- Il faut savoir que c'était un film de Jean Dréville, qui était tiré d'un roman, qui était inspiré d'une histoire d'un centre éducatif qui existait, dans lequel il y avait des gens qui étaient en train de faire des choses, dans lesquelles les équipes œuvraient au développement d'enfants en difficulté par la pratique du chant choral.
- Absolument, et c'est après notre ami l'écoriste, qui a repris ce merveilleux sujet, et qui l'a traité d'une façon formidable aussi.
- Non, non, c'est un très bon souvenir.
- Et c'est vrai que c'est un film qui a marqué ma mémoire.
- Il y en a quelques-uns.
- Si on commence à parler des films qui m'ont marqué, je vais faire jusqu'à 1500.
- Il y a aussi Blanche-Neige et les Sept Nains qui vous ont marqué.
- On est nés la même année.
- J'ai l'âge de Blanche-Neige.
- Elle a mieux vieilli que moi.
- C'est vrai que ce film vous a marqué, parce que Disney a été très important pour vous aussi.
- Oui, tout simplement parce que, d'abord, Blanche-Neige a été vraiment, je crois, son premier énorme succès.
- Il avait déjà eu des consécrations.
- Mais là, c'est absolument un virage important.
- Et puis, c'est un film terrible.
- C'est terrible, l'histoire de Blanche-Neige.
- Elle est à la fois magique, merveilleuse, cruelle.
- Donc, pour l'enfant que j'étais...
- Enfin, moi, j'ai vu le film après la guerre.
- Parce qu'il a été fait en 1937.
- Mais moi, je l'ai vu après...
Transcription générée par IA