Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Après avoir mené à la télévision une carrière à toute vapeur, vous publiez avec votre fils Julien un livre sur le monde de la voile.
- Les seules vagues que vous risquez d'affronter, ce sont des vagues d'applaudissements.
- Bonjour Gérard.
- Merci, merci Jacques. Bonjour Jacques.
- Bonjour. Alors on vous retrouve dans ces clés d'une vie avec ce livre que vous écrivez avec Julien, votre fils.
- C'est les 100 histoires de légendes de la voile chez Grund.
- On va en parler tout à l'heure parce qu'on connaît votre passion du sport, mais la voile c'est quand même assez nouveau pour vous.
- Et on va revenir quand même sur votre parcours, c'est le principe des clés d'une vie, vous le savez, vous connaissez l'émission.
- Et j'en reviens à des dates précises.
- La première c'est le 29 juin 1972, c'est les débuts de votre carrière télé, avec votre premier reportage qui est sur les rétroviseurs de voitures.
- Oui, c'est assez étonnant, on me l'a repassé récemment ce reportage-là.
- Et mon premier patron a été Philippe Gildas.
- Enfin, j'ai été embauché par Pierre Desgroupes, mais c'est Philippe Gildas, mon premier patron, qui m'a dit, Gérard, souviens-toi, essaie de t'en souvenir toute ta vie, raconte-moi une histoire.
- Un reportage, c'est une histoire.
- Tu t'appuies sur des faits, sur des informations, sur des chiffres, mais le reste, après, c'est à toi de l'inventer, de la façon de raconter.
- Et je me suis dit, pour mon premier reportage, je vais essayer de faire ça comme un feuilleton que je voyais à la télévision.
- Patrick McGohan.
- Le prisonnier.
- Le prisonnier, voilà, qui était dans sa voiture, qui regardait dans son rétroviseur, parce que c'était le décret de l'époque, c'est quand même incroyable.
- C'était le décret obligeant d'avoir un rétroviseur extérieur à les voitures.
- C'était pas obligatoire avant 1962.
- C'est fou.
- Ça, c'est assez incroyable.
- Oui, parce que vous dites ça à des jeunes aujourd'hui, ils disent, on pense que les rétroviseurs ont toujours existé à l'extérieur.
- Et les rétroviseurs, et à gauche, et à droite, et maintenant en plus.
- Et mon fils Julien, d'ailleurs, avec qui j'ai écrit les bouquins, Julien, lui, quand il était au lycée, commençait à imaginer des caméras sur les voitures, devant et derrière.
- Il a eu bien raison, parce que dix ans après, il y a des caméras maintenant.
- Il se trouve qu'à l'époque, quand on parlait de rétroviseur, c'était le rétroviseur intérieur, et comme c'était assez machiste à l'époque, les hommes disaient, le rétroviseur sert uniquement aux femmes pour se maquiller.
- Pour se maquiller.
- Vous savez, c'est super important.
- Moi, je suis plus motard, je suis plus deux roues, vélo et moto que voiture.
- Et le rétroviseur extérieur, c'est quelque chose d'excessivement important.
- Parce que nous, on regarde sans arrêt dans ce rétroviseur extérieur pour voir les yeux du conducteur et de savoir si, oui...
Transcription générée par IA