Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez été bercé par la musique dès vos très jeunes années, mais vous ne vous êtes jamais endormi sur vos lauriers.
- Il y a le compositeur, mais aussi l'homme, dont la gamme de talents est particulièrement étendue.
- Bonjour Laurent Petit-Girard.
- Bonjour mon cher Jacques.
- Alors, on va évoquer tout à l'heure vos voyages, notamment ce ballet que vous avez présenté en Chine, à Pékin.
- Vous êtes aussi secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, vous êtes compositeur, vous avez fait plein de choses.
- Et donc, le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est le 17 novembre 1973, votre première télé.
- Vous êtes le pianiste de l'émission de Philippe Bouvard, samedi soir, avec une petite formation.
- Oui, et je rencontre deux garçons, dont un certain Jacques Pessis.
- Ils étaient absolument incroyables.
- Ça fait quand même 51 ans, mon cher Jacques.
- Et comment vous êtes arrivé comme pianiste de cette émission ? Alors, objectivement, je ne sais plus exactement.
- Je sais qu'il s'est passé beaucoup de choses, parce que c'est dans cette émission que j'ai rencontré Otto Preminger.
- Mais je sais que je crois que c'est Raymond Bernard qui était le pianiste qui devait s'arrêter, et que j'ai été en contact, voilà.
- Et vous êtes arrivé...
- Alors, ce qui est étonnant, c'est que dans cette première émission, bon, vous êtes juste cité au générique à la fin, mais que le premier invité, c'est Jean Missler, qui vient d'être élu perpétuel de l'Académie française.
- Et vous êtes aujourd'hui perpétuel des Beaux-Arts.
- Oui, ça fait partie des choses complètement incroyables.
- Et je suis...
- Je resterai reconnaissant et garder beaucoup de tendresse pour Philippe Bouvard, qui était un homme absolument épatant, et qui, en plus, était un homme très couraveux.
- Je me souviens d'une fois, où, dans une bagarre un peu tendue, avec Jacques Dutronc, Dutronc avait été assez dur.
- Je pensais, après, voir tout ça disparu au Montave.
- Et il m'avait dit, « Non, non, Laurent, le public aime bien voir le dompteur dompter. » Alors, il se trouve que, pour vous, Laurent Petit-Girard, la musique, c'est une affaire de famille, puisque votre père, Serge Petit-Girard, était pianiste, et il a été élève d'Alfred Cortot, qui est le fondateur de l'École nationale de musique.
- Oui, c'est-à-dire, il avait fait l'École normale, et donc, l'École normale de musique, et Cortot a donné, en 1935, une classe à mon père, mon père avait 23 ans, et il a enseigné là, jusqu'à la fin de sa vie.
- Et Cortot a vu une passion pour Liszt, à tel point qu'il a conservé une mèche de cheveux de Liszt.
- Absolument, et c'est une chose que Jean Cortot, son fils, qui s'amusait toujours à me dire qu'il m'avait connu en culotte courte, et que donc, j'ai eu, bien sûr, comme membre de l'Académie, avait gardé et...
Transcription générée par IA