Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité, les décennies ne vous ont jamais empêché de demeurer dans la note.
- Quand on aime son métier, on ne compte pas, en particulier les années.
- Vous comptez seulement les mesures dans un nouvel album qui vous permet de continuer à rêver et à nous faire rêver.
- Bonjour Françoise Fabian.
- Bonjour.
- Alors, surprise, deuxième album.
- Vous aviez été venu dans les clés d'une vie il y a cinq ans et vous avez dit, bon, j'ai fait un album, j'en ferai un second.
- Bon, on vous avait cru.
- Eh bien oui, il est sorti, L'heure d'un rendez-vous, qu'on va évoquer à travers des chansons nouvelles.
- Et puis le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- Alors, il se trouve que ces dates clés, je les ai justement trouvées à travers votre parcours de chanteuse.
- Exemple, le 19 novembre 1956, vos débuts de chanteuse à la télévision.
- Le soleil des jours heureux leur avait brûlé les yeux.
- C'est pas mal à voir, hein ? C'est pas mal.
- C'est pas mal, hein ? C'est la balade des cœurs perdus, accompagnée par Philippe Gérard au piano.
- Bien sûr.
- Dans une émission d'Henri Spade qui s'appelait Bouquet de joie.
- Vous vous en souvenez ? Non, pas du tout.
- Voilà.
- Mais je me souviens d'être passée beaucoup chez Jean-Christophe Averti.
- Voilà.
- Mais là, c'est la première émission de télévision.
- C'est en direct au théâtre de la Porte Saint-Martin.
- Vous mourrez de peur.
- Le micro n'est pas ajusté et Henri Spade baisse ou remonte le micro.
- Et vous chantez en direct, accompagné par Philippe Gérard.
- Oui, bien sûr.
- Sans des souvenirs.
- C'est extraordinaire.
- Je l'ai très, très bien connu, Philippe Gérard.
- C'est un compositeur formidable.
- Votre ton et tout ça, ils avaient fait des chansons pour moi.
- Oui, il a fait aussi des chansons pour mon temps.
- Bien sûr.
- Il a fait des chansons pour Édith Constantine, mon paternel qui n'avait pas les pieds plats, l'enfant de la balle.
- Et il a fait cette chanson pour vous que vous avez chantée à la télévision.
- Mais oui, il y a si longtemps, je ne m'en souviens plus.
- Voilà.
- Et il y avait, c'était en Édith Marnet qui avait écrit les paroles.
- Mais oui.
- Mon Dieu, ça nous reporte si loin, en arrière.
- Voilà.
- Ça m'émeut beaucoup.
- Parce que ça a compté beaucoup des chansons pour moi.
- Bien sûr, depuis toujours.
- Toujours.
- J'adorais ça.
- Et toujours, je crois que vous avez presque chanté avant de savoir parler.
- Probablement, oui.
- Oui, j'ai monté la gamme.
- C'est-à-dire que tout de suite, dès votre enfance en Algérie, la musique, ça vous a parlé, si j'ose dire.
- Tout de suite, oui, oui.
- J'ai écouté des chansons, j'en ai même écrites.
- Elles sont abominables.
- Et des chansons très tristes.
- Je devais avoir 14 ou 15 ans, je chantais des chansons très tristes.
- Et ma mère me disait, mais tu souffres.
-...
Transcription générée par IA