Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Votre nom de famille c'est Croze, mais il n'a jamais rimé avec mot rose.
- A en juger par le répertoire que vous avez construit en bâtissant à votre façon une carrière unique.
- Et pas seulement parce que vous avez longtemps mené en solitaire.
- Bonjour Anaïs.
- Bonjour.
- Alors c'est vrai qu'on connaît votre nom, on connaît votre parcours, vos chansons.
- Vous revenez avec un album, un sacré numéro, après une longue absence je dirais.
- Alors on va évoquer ce parcours à travers des dates clés.
- Et il y en a une que j'ai trouvée, je n'en suis pas sûr.
- Parce que je me suis toujours demandé si c'était la vérité.
- C'est le 27 octobre 2000, ce jour-là.
- Le conseil supérieur de la magistrature, réuni sous la présidence de M. le président de la République, Jacques Chirac, a proposé de nommer M. François-Régis Croze président de chambre à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
- Et je me suis dit, est-ce que c'est votre père ? En 2000, c'était plutôt la cour de cassation ? Non, non, il est cour d'appel d'Aix-en-Provence.
- Aix-en-Provence, le 27 octobre 2000, il est nommé.
- Il était déjà président de chambre à la cour d'appel en 2000 ? Oui, mais pas à Aix-en-Provence.
- Il est nommé ce jour-là par le président de la République.
- Alors ça, je sais qu'il a fini sa carrière à la cour de cassation.
- Voilà, mais en même temps, j'ai eu du mal à trouver des choses.
- Mais j'ai découvert que ce juge, François-Régis Croze, c'était votre papa.
- Tout à fait.
- Car vous avez, Anaïs, des parents juges, ce qui n'est pas si fréquent.
- Ah, c'est en cherchant des Crozes que vous...
- Exactement.
- Ah, c'est génial.
- J'ai cherché et j'ai trouvé ça.
- Oui, ce n'est pas si courant d'avoir deux parents juges.
- Expliquez-moi, il est juge en quoi et de quelle manière ? Ma mère a fait un petit peu tout.
- Elle a fait beaucoup les divorces, elle a fait les copropriétés aussi.
- Mon père, je ne me souviens pas.
- En tout cas, c'est un métier difficile.
- On l'a vu, j'ai reçu il n'y a pas longtemps, Gilles Bertil, qui a été un des juges, qui a beaucoup d'humour.
- Et puis le juge le plus célèbre.
- Pour les enfants, c'est le juge Roy Bin, dans Lucky Luke, qui fait le jugement dans son bar.
- Je ne sais pas si vous connaissez l'abbé.
- Oui, Roy Bin.
- Et puis chaque fois, il fait « Bon, maintenant on boit ».
- La rivette est ouverte.
- D'ailleurs, mon père adorait avoir, parce qu'il a quand même beaucoup d'humour, mon papa.
- Il adorait, justement, il avait trouvé un petit marteau.
- Il ne s'en servait pas, mais il adorait l'avoir pour faire « C'est l'art ! ».
- Mais c'est ça qui est drôle.
- Et c'est vrai que les juges ont toujours beaucoup d'humour, parce que c'est un métier très difficile.
- Non, non, non,...
Transcription générée par IA