Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vos études auraient pu vous conduire à devenir criminologue.
- Vous avez réalisé juste à temps que le crime ne paye pas.
- Vous avez ainsi gagné à être connu, voire reconnu, avec des dialogues et des mots qui n'ont jamais été assassins.
- Bonjour Philippe Chevalier.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors, vous êtes au théâtre actuellement, on va en parler tout à l'heure, avec une pièce fantaisiste, avec Bernard Mabille.
- Pour l'instant, on va évoquer votre parcours, puisque le principe des clés d'une vie, vous le savez, vous êtes venus tous au début, c'est d'évoquer votre parcours à la ville comme à la scène.
- Alors, j'ai trouvé des dates, et la première date que j'ai trouvée, alors je ne sais pas si ça va vous dire quelque chose, le 27 septembre 1979, je crois que ce sont vos débuts sur scène à Montpellier, dans les Folies de Gargantua.
- Alors, bravo mon cher Jacques.
- Alors, juste petite réclamation, rectification, ce n'est pas à Montpellier, c'est à Nîmes.
- Oui, d'accord, mais il se trouve que la compagnie avait répété à Montpellier, parce qu'elle venait de Montpellier.
- C'était la compagnie des Arènes de Nîmes.
- Oui, mais on avait répété.
- Alors, vous êtes beaucoup plus calécois, parce que ça, je n'ai pas souvenir.
- Alors, je me rappelle très bien avoir joué dans les Jardins de la Fontaine, puisque c'était Yvon Pradel qui était l'animateur, dans tous les sens du terme, de cette compagnie.
- Et alors, je ne me rappelle pas, mais peut-être qu'on a répété à Montpellier, c'est possible.
- Il y a eu une première à Montpellier, et ensuite, il y a eu Nîmes.
- Alors, c'est possible qu'il y ait eu...
- Oui, effectivement.
- Oh là là, mais c'est incroyable.
- Quelle mémoire il a, ce Jacques Pessis.
- Heureusement que vous êtes là.
- Sans vous, je ne dirais rien.
- Mais vous êtes le frère...
- Frère Jean des Entemurs.
- Comment vous vous êtes retrouvé là-dedans ? J'étais au conservatoire de Nîmes.
- Oui.
- Et donc, je faisais mes premiers pas artistiques, après Nantes, d'ailleurs, parce que j'avais commencé au conservatoire de Nantes, après, je suis allé au conservatoire de Nîmes, et là, il y avait justement un mec, un type français, formidable, qui s'appelle Yvon Pradel, et son épouse, et qui avait une compagnie qui faisait des spectacles.
- Alors, des spectacles, on peut dire amateurs, mais c'est un peu péjoratif.
- C'était un grand professionnel, un très bon acteur, et il prenait des jeunes, et il avait monté un spectacle tiré, évidemment, de l'œuvre de Rabelais, et qui s'appelait...
- Folie de Gargantua.
- Oui, c'est ça.
- La Folie de Gargantua.
- Donc, avec un montage de texte, on était tous issus de ce conservatoire, de Nîmes.
- Il y avait peut-être quelques Montpellierains ou Montpellieraines, parce qu'on était nombreux.
- Alors, il n'y avait pas que des jeunes, il y avait des personnes plus âgées, et c'était très rigolo, et c'est ma première apparition sur scène.
-...
Transcription générée par IA