Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Le nom d'André Poppe est moins célèbre que les mélodies qu'il a composées.
- Le bon fils, mais aussi le fan que vous demeurez, a entamé une croisade afin de transmettre à une nouvelle génération des notes liées à des chiffres impressionnants, ceux des ventes de ses disques. Bonjour Daniel Poppe.
- Bonjour.
- Alors c'est vrai que vous êtes le fils d'André Poppe, qui aurait eu 100 ans cette année, donc que vous avez préparé ce centenaire avec un coffret.
- Un coffret d'une intégrale de ses morceaux qu'on va évoquer.
- Mais surtout, André Poppe a fait beaucoup de choses dans la vie.
- Je me suis dit, mais on connaît ses musiques, on ne connaît pas son histoire.
- Donc on va la raconter aujourd'hui à travers des dates clés.
- Avec grand plaisir.
- Alors la première date que j'ai trouvée, c'est le 29 mars 1960, le Grand Prix Eurovision.
- Jacqueline Boyer, Tom Piliby.
- C'était le bon temps où on gagnait l'Eurovision, où la France gagnait l'Eurovision.
- Eh oui, eh oui.
- En fait, mon père a participé trois ou quatre fois à l'Eurovision.
- Mais là, c'est sa première victoire.
- C'est la deuxième de la France, je crois, après André Claveau.
- Et Jacqueline Boyer, c'était la fille de Jacques Pils et de Lucienne Boyer.
- Absolument.
- Et donc elle a aujourd'hui repris le nom de son père.
- Elle s'appelle Jacqueline Ducot, puisque son père Jacques Pils, c'était René Ducot.
- Bien sûr.
- Qui a créé Pils et Tabay et qui a été le mari d'Édith Piaf.
- Et puis elle était toute jeune à l'époque.
- Exactement.
- Elle fait cette chanson.
- André Poppe la compose avec Pierre Court, qui était auteur de chansons et animateur de radio.
- Absolument.
- Il était, je crois, il travaillait avec Francis Blanche.
- C'était le fameux régisseur Albert.
- Dans les émissions de Francis Blanche.
- Absolument.
- Qui était un personnage que la France qui écoutait la TSF connaissait par cœur.
- Tout à fait.
- Alors, votre père, d'où vient-il André Poppe ? Alors, il vient de Fontenelle-Comte.
- Fontenelle-Comte, c'est une petite bourgade qui est en Vendée.
- Il vient d'une famille où il y a eu une histoire un petit peu lourde.
- Un petit peu lourde, en ce sens que sa maman a été veuve trois fois.
- La guerre de 14 est passée par là.
- Sa maman a perdu sa petite fille qui s'appelait Simone, qui avait 14 ans à l'époque, alors qu'elle était enceinte de mon père.
- Vous voyez le cadavre dans le placard.
- Et que mon père, pour clore cette présentation pas forcément riante de son enfance, il a perdu son père à 5 ans.
- Voilà.
- Et il a découvert, en revanche, le piano.
- Le piano à 5 ans.
- Il a découvert le piano à 5 ans, avec un très mauvais professeur de piano, selon ses dires, mais par contre un excellent professeur de solfège.
- Ce qui fait qu'il a su très rapidement lire la musique, déchiffrer...
Transcription générée par IA