Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- En 50 ans de carrière, l'imitateur que vous étiez à vos débuts est devenu inimitable.
- Vous n'avez jamais eu besoin de pistons pour connaître les trompettes d'une renommée que vous évoquez à votre façon dans votre nouveau livre.
- Bonjour Patrick Sébastien.
- Bonjour Philippe Bouvard.
- Alors, c'est la sixième fois que vous venez dans les clés d'une vie.
- C'est toujours avec plaisir.
- C'est un record. Vous êtes le recordman de l'émission.
- Mais ça ne m'étonne pas. Tu fais partie des records de mon amitié.
- J'ai pleuré.
- Alors, si vous êtes là, Patrick Sébastien, c'est pour le Carnaval des ambitieux, chez Ixo Éditions, votre nouveau livre, qu'on va évoquer dans l'émission régulièrement, puisqu'il y a plein d'anecdotes sur ce livre.
- En fait, je ne voulais pas faire un...
- Pour les 50 ans, j'aurais pu faire, j'ai fait ça, j'ai fait ça, j'ai fait ça.
- Mais je trouvais plus intéressant de faire le portrait parce que l'ambition, c'est...
- C'est la base de tout dans nos métiers, et puis dans plein d'autres métiers aussi, de faire le portrait de plein de gens que j'avais croisés, d'analyser, de décrypter.
- C'est un traité philosophique, en fait, sur l'ambition, figurez-vous.
- Voilà. Alors, justement, vous évoquez ces 50 ans de carrière, et la première date que j'ai choisie, c'est le 14 novembre 1974, vos débuts au cabaret, le jour de vos 21 ans.
- Oui. C'est-à-dire que j'ai fêté, là, il y a quelques jours, mes 71 ans et mes débuts au cabaret.
- C'est un point commun que j'ai avec Serge Lama, qui a commencé le jour de ses 21 ans aussi, qui a mis le pied...
- Je voulais rentrer chez moi.
- J'étais arrivé en septembre, il pleuvait, il faisait un temps pourri.
- Je suis arrivé dans ce petit cabaret qui s'appelait La Main au Pannier, qui n'avait rien de gaulois, qui existe encore, d'ailleurs.
- Oui, qui existe encore.
- C'est un restaurant.
- Et vous avez été repéré par Jacques Gauthier.
- Jacques Gauthier et sa femme, ils étaient malins.
- Ils avaient La Main au Pannier à Paris, et l'été, à Cannes, ils avaient La Main au Palmier.
- Oui.
- C'était deux restaurants qui marchaient très, très fort.
- Ils faisaient des imitations aussi.
- Et je suis arrivé dans l'après-midi, là, j'étais sur le point de repartir.
- Parce que je fêtais mes 21 ans tout seul à Paris, dans une piole minable au sixième étage.
- Et ce monsieur m'a dit, il m'a regardé, il m'a fait passer l'audition, l'après-midi, sur une petite scène qui était vraiment minuscule.
- Il m'a dit, voilà, tu vas commencer ce soir, tu gagneras 30 francs.
- Voilà.
- J'ai été le plus heureux du monde.
- Il se trouve que Jacques Gauthier a laissé un disque qui s'appelle La Grosse Rigolade.
- Ah bon ? Oui, qui existe sur Internet.
- Ah, je ne savais pas.
- Et où il raconte des histoires rôles.
- Ah bon ? C'est fou, hein ? Il imitait...
- En...
Transcription générée par IA