Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez toujours manié avec autant d'aisance la musique des notes que celle des mots.
- Vous êtes devenu un pionnier de la science-fiction dans la presse avant de vous tourner vers la fiction que vous avez pris l'habitude de traiter comme une science.
- Bonjour Henri Lovenbroek.
- Bonjour.
- Alors, vous publiez un livre pour ne rien regretter aux éditions Ixo.
- Vous avez un parcours d'auteur à succès, de musicien, un parcours étonnant et le principe des clés d'une vie, c'est de raconter ce parcours à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est une date qui correspond à la sortie d'un livre, le 3 octobre 2003, Le Testament des siècles, qui était un livre qui évoquait l'histoire d'un mystérieux objet, un message laissé par le Christ, un livre que vous avez bien sûr écrit.
- Oui, qui a été pour moi l'occasion d'une grande frustration parce que c'est un thriller dans lequel je racontais effectivement l'histoire d'un message laissé par le Christ.
- Et qui était codé dans un tableau de Léonard de Vinci.
- Je ne sais pas si vous me suivez.
- Quelques mois plus tard sort un livre qui s'appelle Le David Chicot.
- Et je vous avoue que je l'ai vécu de manière un petit peu étonnée, on va dire.
- Les points de ressemblance étant assez flagrants.
- Alors, ça a été une frustration, mais en même temps, le livre a eu du succès.
- Et puis, c'était mon premier polar chez Frère Marion.
- Et je crois que vous avez découvert David Chicot sur une table de libraire à Londres.
- À Londres, exactement.
- Je suis passé devant, c'était chez Waterstones, qui est un grand libraire anglais.
- Je passe et je vois une pile de livres avec marqué David Chicot.
- Et je dis, ça aurait fait un super titre pour mon livre.
- Je retourne, je lis la quatrième de couverture.
- Et je vois que l'héroïne s'appelle Sophie, comme dans mon livre.
- Que l'opus Dei agit dans l'ombre, comme dans mon livre.
- Et qu'un tableau de Léonard de Vinci cache un secret du Christ, comme dans mon livre.
- Donc, je me suis dit...
- Alors, j'ai eu des doutes.
- Oui.
- Et puis...
- Flammarion a fait quelques recherches et s'est vite rendu compte qu'il ne pouvait pas y avoir plagiat.
- C'était ce qu'on appelle...
- Enfin, c'était une coïncidence, quoi.
- C'est-à-dire, la même idée au même moment, les mêmes sources probablement, les mêmes lectures probablement.
- Il n'aurait pas eu le temps de plagier mon livre.
- Non, c'était...
- Alors, en plus, il y a eu le film, après, qui a fait scandale.
- Puisqu'il y a David Winchester qui a refusé que l'on tourne les images chez eux.
- Parce que ce n'était pas du tout admissible.
- Et il y a eu aussi, en France, l'église Saint-Sulpice, à Paris, qui a refusé.
- Ouvrir ses portes à l'équipe de tournage pour ce film, c'était blasphématoire.
- Voilà.
- Bon, alors, j'ai bien...
Transcription générée par IA