Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez consacré dix années à mettre en lumière des musiciens de l'ombre.
- Le résultat est un livre de plus de 2000 pages auquel vous ajoutez aujourd'hui un chapitre audio, trois CD en hommage à Quincy Jones.
- Bonjour Serge Alaïc.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors, on connaît votre nom, on sait que vous êtes un passionné de musique et là vous avez fait un monument, qu'on va évoquer tout à l'heure, sur les arrangeurs de la chanson française.
- Un livre de 2000 pages.
- Et Quincy Jones, qui nous a quittés il n'y a pas longtemps, vous lui rendez hommage dans un triple CD.
- C'est exactement ça.
- Mais vous n'avez pas fait que ça.
- Et le principe des clés d'une vie, c'est de raconter votre parcours.
- Je sais.
- Et j'ai trouvé une date importante dans votre vie.
- Le 25 octobre 1991, les entretiens de Bichat.
- Ça n'a rien à voir avec la chanson.
- Non, rien du tout.
- Parce que ce jour-là, vous êtes primé pour un film de 60 minutes, les traitements colioscopiques à ventre fermé en gynécologie.
- Mais comment vous trouvez tout ça ? C'est impressionnant.
- Mais ça n'a rien à voir avec Quincy Jones ou les arrangeurs.
- Non, rien du tout.
- Qu'est-ce que c'était ce film ? C'était un film musical.
- Vous voyez, je commence à dire des bêtises.
- C'était un film médical, mais avec de la musique.
- J'ai couplé déjà mes deux passions, la médecine et la musique.
- Donc le thème du film lui-même, c'était au début de la cellioscopie, qui était une méthode chirurgicale, chirurgicale.
- Mais sans ouvrir le ventre.
- Alors elle était d'abord gynécologique, cette méthode-là.
- Ça a débuté...
- Maintenant, c'est pour toutes les disciplines chirurgicales.
- Mais au départ, et moi j'étais gynécologue, c'était une pratique uniquement gynécologique et qui permettait de ne pas ouvrir le ventre pour des interventions qui habituellement nécessitaient d'ouvrir le ventre.
- Et vous avez fait un film sur ce sujet ? J'ai fait un film.
- Mais comment on peut faire un film sur ce sujet à cette époque-là ? Parce que tout ce que je faisais, je l'enregistrais avec la caméra, branché sur le cellioscope.
- Et donc, mon ami à l'époque, Jacques Dangean, parce que je dis à l'époque, parce qu'il est malheureusement décédé, Jacques Dangean, un grand arrangeur français qui a fait la renommée de plein d'artistes comme Christophe, François de Galt et autres, eh bien, il m'a offert la musique qui accompagne tout le film.
- Et ce film a été projeté, entre autres, à l'Académie de chirurgie ? Tout à fait, absolument.
- Mais vous savez tout, comme d'habitude.
- Et alors, il se trouve que les anciens de Bichat, on ne le sait pas assez, ça a été créé en 1947, par deux médecins chefs de service à Bichat qui avaient vu aux Etats-Unis une méthode où les médecins confrontaient leurs trouvailles.
- C'était ça ? C'était ça.
- Et depuis, ça existe...
Transcription générée par IA