Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Le piano a été pour vous le point de départ d'une symphonie d'activité.
- Vous êtes compositeur, arrangeur, chef d'orchestre en France et en Asie, acteur et chanteur.
- C'est donc la partition d'une vie que nous allons dérouler aujourd'hui à partir de dates clés.
- Bonjour Laurent Couson.
- Bonjour Jacques.
- Alors c'est vrai que vous faites plein de choses en même temps.
- Vous sortez un nouvel album, ça on va en parler tout à l'heure, de musique au piano.
- Mais vous avez un parcours tout à fait étonnant, à la fois dans la musique et dans le cinéma et ailleurs.
- Donc on l'évoque à travers les dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est le 13 janvier 2008.
- C'est votre première télé, un ballet hip-hop, Roméo et Juliette.
- Et vous êtes dans un studio à Budapest en train d'enregistrer la partition.
- Ah c'est vrai bien sûr.
- Oui ça c'était une commande d'un superbe festival qui s'appelle Surenne Cité Danse.
- Et qui a la particularité de faire danser.
- C'est des artistes de hip-hop sur des musiques qui n'en sont pas.
- Donc là ils ont fait appel à un compositeur, disons classique, pour mettre en musique ce Roméo et Juliette de manière moderne.
- Et c'est vrai que c'était un grand souvenir pour moi.
- On avait enregistré ça effectivement avec l'orchestre de Budapest.
- Et c'est un spectacle qui a eu beaucoup de succès, qui a tourné pendant plusieurs années.
- Oui mais en même temps, quand on est un musicien de formation classique, et qu'on est face à des jeunes qui ont appris à danser dans la rue, c'est pas simple Laurent Couson.
- Non non c'est pas simple, mais justement c'était absolument grisant de voir ce qu'eux ils faisaient sur ma musique, qui était elle de facture classique.
- Et vous savez, moi je suis un homme qui aime les mélanges et les rencontres.
- Alors évidemment, pouvoir avoir de la danse hip-hop sur ma musique, ça m'avait beaucoup plu.
- Alors d'après mes renseignements, le hip-hop, la première fois qu'on l'utilise dans la presse, c'est dans un article du Village Voice, un certain Steven Hager, qui a écrit un ouvrage, et qui dit hip-hop ce serait un mélange de hip, qui signifie être dans le vent, être branché, et hop sauter ou danser.
- En tout cas c'est de la danse extraordinairement technique, et c'est vrai qu'elle n'a rien à envier à la danse classique du point de vue de sa difficulté, de sa difficulté d'exécution, de mouvement, et là les artistes notamment qui font ce festival sur N-Cité sont vraiment des virtuoses.
- Alors ça se passe à Suren, au théâtre Jean Villard, qui est un théâtre très particulier aussi.
- Oui bien sûr, j'ai eu une relation pendant plusieurs années avec Olivier Meillère, qui est une des personnes qui m'a aussi lancé, dans le monde du spectacle, et notamment dans celui du ballet.
- Et le théâtre Jean Villard...
Transcription générée par IA