Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Le cinéma, c'est votre vie, mais paradoxalement, dans la vie, vous n'en faites jamais.
- En quatre décennies, c'est seulement le sixième film que vous réalisez pour le grand écran.
- Il s'intitule Le choix du pianiste, et les notes d'émotion sont particulièrement présentes.
- Bonjour Jacques Otmezguine.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors, on connaît vos films, parce qu'ils ont tous eu du succès.
- On connaît moins votre parcours, et à l'occasion de la sortie du choix du pianiste demain sur les écrans, on va évoquer ce parcours à travers des dates clés.
- C'est le principe des clés d'une vie sur Sud Radio.
- Et la première date que j'ai trouvée, c'est le 11 février 1978, la première fois que vous réalisez cette émission.
- 30 millions d'amis, et ce jour-là, vous recevez les frères Jolivet, qui parlent de leur chien et de leur chat, vous vous en souvenez ? Oui, très très bien.
- Et c'est vrai que 30 millions d'amis, c'était quelque chose d'extraordinaire.
- Enfin, c'est curieux, parce que moi j'étais beaucoup assistant réalisateur, et à un moment je me suis dit, je vais quand même réaliser quelque chose.
- Et à l'époque, la télévision était fermée, fermée aux gens de cinéma.
- Ils voulaient des auteurs, et il y avait des petites émissions comme ça, qui proposaient à des réalisateurs, des assistantes, et des gens qui voulaient passer à la réalisation, de faire des petits sujets.
- Moi, ça me paraissait très étrange de faire des films sur les animaux.
- J'aimais les chats, j'avais des chats.
- Vous connaissiez quelques cabots aussi ? Oui, absolument.
- Et ils me demandaient justement, quand je suis allé les voir, ils m'ont demandé, ils espéraient en prenant des gens qui venaient du cinéma, d'avoir des acteurs, parce que c'était le début du people.
- Et j'aurais dit, oui, oui, bien sûr.
- Et alors, j'avais deux copains à l'époque, c'était Pierre et Marc, qui faisaient les duétistes comiques, et ils faisaient une émission, enfin, Réchaud et Frigo, je ne sais pas si vous vous souvenez.
- Absolument, et ils faisaient un sketch, notamment avec le fils d'Hitler, qui n'avait pas connu sa mère.
- Exactement, et ça, ça ne me faisait plus rien de rire.
- Et donc, je leur ai dit, est-ce que tu veux faire avec moi un reportage ? Parce qu'on était payés au reportage, et on n'était pas officiellement réalisateurs, on faisait reporter.
- Et donc, ils me disent, oui, avec plaisir.
- Ils avaient un chien, je ne sais plus ce qu'ils avaient.
- Un chien et un chien, et un chien qui avait disparu, et ils avaient lancé des recherches pour ce chien.
- Ah d'accord, vous avez une meilleure mémoire que moi.
- Et donc, on avait commencé, on s'est bien marrés, on avait, j'allais dire, détourné un peu le sujet.
- On est avec eux, on ne pouvait pas faire quelque chose de sérieux.
- Ça a bien plu à la production, et on m'a dit,...
Transcription générée par IA