Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Dans vos jeunes années, Disney a fait de vous une idole des enfants.
- Vous êtes de retour avec un dessin animé des plus belles intentions.
- Rendre hommage à Jelly, votre père, qui s'est battu envers et parfois contre tous.
- Bonjour, Dusca Esposito.
- Bonjour Jacques, quel plaisir de se revoir.
- Oui, depuis tant d'années, après tout ce que vous avez fait et qu'on va évoquer dans les clés d'une vie, puisque le parcours de notre invité, c'est le principe des clés d'une vie à travers des dates clés.
- On parlera tout à l'heure de cet album, Au fond du cœur, qui est un hommage très émouvant et très réussi à votre père, Jelly Esposito.
- Mais on va revenir à vos débuts.
- Et j'ai trouvé une première date, c'est le 26 août 1982.
- Ce sont vos débuts à l'écran dans un film qui s'appelle Une saison de paix à Paris, un film de Prédrag Golubovic.
- Ah oui, dites-moi, vous êtes bien renseigné, Jacques.
- C'est la première fois qu'on évoque ce souvenir en interview.
- Et c'est vrai que j'ai eu cette chance de flirter à mon plus jeune âge, puisque j'avais, je ne sais pas quel âge j'avais, mais je devais avoir 15-16 ans, ou peut-être moins d'ailleurs, avec des castings de cinéma comme ça.
- Et puis j'ai eu la révélation du chant et ça a vraiment orienté ma vie à partir de ce moment-là.
- Mais ce film, c'était un cinéaste yougoslave qui arrivait à Paris, qui tombait amoureux d'une jeune sculptrice française.
- Et vous avez été sélectionné.
- Et ce film a remporté un prix spécial au Festival de Moscou.
- Vous aviez un tout petit rôle dans ce film.
- Tout à fait.
- Et j'avais ma maman qui jouait également un rôle plus important que le mien.
- Mais c'était une première expérience cinématographique qui m'a bien plu.
- Bon, si ce n'est que j'ai eu cette révélation du chant qui a complètement changé le cours du dessin, peut-être.
- On va continuer sur ce film en écoutant justement la voix de votre mère, Pascale Petit.
- J'étais une jeune fille romantique.
- Je vivais... Non, je ne vivais plus chez mes parents.
- Non, mais j'adorais mes parents.
- Je l'ai reçue dans les clés d'une vie pour la sortie de son livre.
- Et c'est vrai que dans ce film, il y a deux pères et fils et mères et filles.
- Il y a Daniel Gélin et Maria Schneider.
- Et vous avec votre mère, Pascale Petit.
- Tout à fait.
- Vous êtes arrivée dans ce film avec elle, par hasard ? Par hasard, elle m'a dit, tu veux faire un petit rôle, une participation ? Voilà, j'ai dit oui, avec plaisir.
- Ça m'a fait faire un joli voyage.
- J'étais adolescente, c'était plaisant.
- Et puis, c'est vrai que l'univers du cinéma...
- C'est vrai que l'univers du cinéma...
- On arrive dans un film comme on arriverait dans une famille.
- Puisque les liens se...
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