Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Voici plus de six décennies, vous avez découvert à New York une voie qui a ouvert le chemin à tant d'autres.
- Vous ne parliez pas anglais, ce qui n'était pas un problème puisque les paroles de leur auteur étaient déjà universelles.
- Je vais vous parler bien sûr de Bob Dylan, que nous allons raconter aujourd'hui avec vous.
- Bonjour Hugo Fray.
- Bonjour.
- Alors il se trouve que vous publiez un coffret, sort un coffret, Hugo Fray chante Bob Dylan de 1965 à 2009.
- C'est l'occasion justement d'écouter vos chansons par Dylan et de raconter Dylan ce qu'on va faire à travers des dates clés.
- Alors la première date que j'ai trouvée, elle n'a pas de rapport avec Dylan mais elle a un rapport avec vous.
- Le 1er juillet 1961 à Paris, au Crillon, il y a un cocktail bar, vous n'êtes pas là, où Maurice Chevalier annonce le prochain April in Paris avec une dame qui s'appelle Elsa McQuell, qui est la grande comère de New York.
- Oui, je vois très bien.
- Voilà, et ce concert April in Paris à New York, qui est un concert de charité qui existe depuis 1952 sur les rapports entre la France et l'Amérique.
- C'était là, vous y êtes.
- Voilà, exactement.
- Oh c'est bien, comme vous savez tous, j'ai pas besoin de le raconter.
- Comment vous vous êtes retrouvé là-dedans ? Par hasard et par nécessité.
- J'emprunte ça au titre d'un bouquin écrit par le prix Nobel de médecine, le professeur Monod, que j'ai rencontré à l'occasion du premier concert contre le...
- le racisme, organisé par Aribella Fonte, avec Martin Luther King.
- Et on parlait un petit peu du monde, de l'histoire de l'humanité, mais comment ça a commencé tout ça ? Et il me répond, ça a commencé par hasard et par nécessité.
- Lui ne croyait pas du tout à la création d'un dieu, mais eh bien moi, sans être quelqu'un de très important, je suis quand même créé par le hasard.
- Et le hasard et la nécessité, le hasard, c'est deux personnes que je vais rencontrer un jour.
- Si vous voulez, je vous le raconterai, mais peut-être pas maintenant.
- Maurice Chevalier d'abord, qui vous a permis, qui vous a repéré.
- Mais avant, avant, parce que Maurice Chevalier, à cette époque-là, j'avais déjà une guitare, je chantais, et on me connaissait un peu.
- Oui, grâce au numéro 1 de demain, d'Europe numéro 1.
- Voilà, mais comme moi, étant jeune, à l'âge de 15 ans, 16 ans, je n'avais absolument pas l'intention, je n'avais absolument pas l'intention, Je n'avais absolument pas l'intention, je n'avais absolument pas l'intention, de devenir un chanteur, je voulais devenir un peintre, ou un sculpteur, mais je jouais un peu de guitare, parce que j'avais appris en Espagne, pendant 3 ans où j'ai fait des études, passé mon bac, j'avais appris l'espagnol, et je gagnais ma vie, un petit peu dans les bars,...
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