Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- La comédienne que vous êtes a décidé un jour de tourner la page avec l'espoir d'avoir voix au chapitre pour vivre l'amour de l'écriture.
- Un fil que vous avez tiré en suivant le chemin qui vous a mené à un roman qui s'intitule justement L'amour ne tient qu'à un fil.
- Bonjour Françoise Dorner.
- Bonjour.
- Alors vous publiez ce livre chez Albain Michel, ce roman L'amour ne tient qu'à un fil.
- Il y a votre parcours de romancière, il y a votre parcours d'auteur de théâtre et de comédienne.
- Et le principe des clés d'une vie, c'est de revenir sur ce parcours à travers des dates clés.
- Et vous avez un parcours assez varié.
- La première date que j'ai trouvée, elle remonte au 29 novembre 1966, votre première télévision.
- On ne se souvient pas.
- En votre âme et conscience.
- Ah oui, je viens de jouer la gamine de 14 ans qui avait tué son enfant.
- Voilà, c'est votre première apparition à la télévision.
- Vous êtes Angelina qui a perdu son bébé et vous êtes accusée de complicité de meurtre et acquittée par le jury.
- Vous vous en souvenez ? Oui, je m'en souviens, c'était la première fois et c'est en direct en plus.
- Ah bon, c'était en direct ? Oui, c'était la dernière émission en direct de Barma.
- Il y avait Maurice Garrel.
- Plein de comédiens.
- Oui, merveilleux.
- Et moi, je ne me rendais pas compte du tout que c'était en direct.
- Je me suis dit, je peux refaire peut-être.
- Alors Barma, il m'a dit non, pas du tout, c'est en direct.
- Oui, c'était à 20h30.
- 20h30, en direct, au but de chaumont.
- Au but de chaumont, oui.
- Car en effet, la télévision avait demandé que l'émission se déroule dans un vrai prétoire et le ministère de la justice avait refusé.
- Avait refusé, oui, oui, oui, c'est exact.
- Et en votre âme et conscience, celles et ceux qui ne connaissent pas, ça a été une des premières émissions de télévision à 20h30.
- À 20h30 et surtout en direct.
- Voilà, et c'était Pierre Dumayet qui évoquait une affaire judiciaire qu'on transformait en fiction.
- Oui, et surtout une affaire qui avait existé.
- Voilà.
- Barma, alors, vous a repéré, car je crois que c'est lui qui vous a repéré par son agent, qui était votre agent aussi, Françoise Dorner.
- Oui, il m'a repéré, d'accord, mais j'ai fait un essai quand même.
- Oui.
- Et donc ça a marché parce qu'il fallait une fille qui fasse 14-15 ans, donc c'était parfait, comme je démarrais.
- Voilà, ça tombait bien.
- Il sort à l'époque d'un immense succès, Claude Barma, qui est belfégor.
- Oui.
- Parce que, je ne sais pas si vous le savez, mais belfégor, de samedi soir, pendant 4 semaines, a vidé les salles de cinéma.
- C'était pas mal.
- Et Juliette Gréco revient un jour du Japon, elle ne savait pas que ça avait eu du succès.
- Et quand...
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