Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- L'anglais et l'espagnol ont été vos langues quasi maternelles.
- Et pourtant c'est un romain qui vous a permis de prendre langue avec un public populaire.
- Il y a eu aussi un fort qui a fait de vous un acteur de poids.
- Bonjour Jean-Pierre Castaldi.
- Bonjour.
- Alors, on vous retrouve aujourd'hui au théâtre de Passy avec une pièce qu'on va évoquer tout à l'heure.
- Mais vous avez un parcours incroyable et le principe des clés d'une vie, c'est de raconter ce parcours à travers des dates clés.
- J'ai un parcours atypique, comme dirait l'autre.
- Très atypique.
- Alors, je vais commencer par une date qui n'a rien à voir avec vous, mais qui pourtant a un point commun.
- C'est le 5 octobre 1951, la sortie de ce film.
- Samson et Dalida, le Cécile Bédemille.
- Car je crois que ce film a eu une influence sur vous énorme.
- J'étais en Argentine et c'était la première fois que j'allais dans un énorme cinéma.
- Et à l'époque, c'est un film, on regardait avec des lunettes, il y avait un oeil rouge et un oeil vert.
- Et j'ai eu un choc, un choc énorme en voyant ce film.
- Mais je ne pouvais pas m'imaginer que ça deviendrait un jour ma vie.
- Mais là, j'ai vraiment, quand on lui coupe les cheveux et tout, je me souviens, j'étais en larmes.
- C'était épouvantable.
- Mais c'est mon premier choc de cinéma.
- Ce film qui a eu deux Oscars d'ailleurs.
- Et il y a eu un autre choc de cinéma, c'est le plus grand chapiteau du monde.
- Alors là, c'était ma grand-mère qui était d'origine corse et qui était née en Algérie et qui habitait au Rhin.
- J'ai vu ce film.
- Ma hôte.
- Et là, j'ai encore beaucoup pleuré.
- Parce que ça a été un deuxième choc de cinéma.
- J'ai eu de la chance quand même pour débuter au cinéma.
- Oui, c'est pas mal.
- Mais il faut que je vous dise, parce qu'en Argentine, on ne passait que...
- J'allais voir que...
- J'étais pensionnaire, donc je ne voyais mes parents que tous les trois mois pendant les vacances.
- À l'époque, on allait voir les dessins animés et Laurel et Hardy.
- Alors on passait de Laurel et Hardy à ces deux films-là.
- Il y a de quoi avoir un choc.
- Exactement.
- Et en plus, il y a un point commun entre ces deux films.
- Samson et Delia, c'est une histoire biblique.
- Et sous le plus grand chapiteau du monde, c'est un film sur le cirque.
- De la même manière que la Bible et le livre par excellence.
- Exactement.
- Alors, vous venez de loin, parce que vos ancêtres, je crois, venaient d'Algérie.
- Mais vous êtes né à Grenoble.
- Alors, non, mes ancêtres viennent de Grèce.
- Mon véritable nom, que je ne peux pas porter, parce que malheureusement, mon grand-père, que je n'ai jamais connu, donc le père de mon père, était grec, installé en Italie.
-...
Transcription générée par IA