Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- La passion du journalisme et du sport vous a permis de faire une course en tête à la télévision.
- Le vélo a fait votre bonheur mais aussi votre malheur.
- Il est à l'origine d'une épreuve que votre énergie et votre foi sont en train de vous permettre de gagner.
- Bonjour Henri Sagné.
- Bonjour et merci.
- Surtout merci d'être là parce que moi je me souviens il y a 3-4 ans je voulais vous avoir dans l'émission et puis c'était à l'époque de votre accident qu'on va évoquer à travers le livre qui sort le jour où j'ai réappris à marcher aux éditions du Rocher qui est un livre étonnant et qui relève du miracle de vous avoir aujourd'hui au micro face à nous.
- C'est le cas de le dire parce que ce n'était pas évident du tout.
- Voilà, donc on va en parler mais on va revenir sur le principe des clés d'une vie, sur votre parcours.
- Et j'ai des dates.
- Et la première date que j'ai trouvée c'est le 10 février 1968.
- C'est votre première télé.
- Vous êtes dans une salle.
- Comment on fait se faire un journal télévisé ? C'était tout à fait inimaginable pour moi.
- J'étais dans une station régionale de télévision, en l'occurrence à Mien.
- Ça ne s'appelait pas France 3 ni quoi que ce soit.
- C'était l'ORTF à cette époque-là.
- Et j'étais stagiaire.
- J'avais envoyé une petite lettre manuscrite.
- Et puis on m'avait dit venez, venez, vous voulez être stagiaire.
- On ne trouve personne.
- Il n'y a personne qui voulait faire de la télévision à cette époque-là.
- C'est curieux.
- Alors c'est étonnant.
- Alors moi je suis arrivé tout petit avec mon cartable.
- Et puis je faisais des petites bidouilles.
- Mais enfin je ne savais pas trop faire.
- Et puis un jour, à une heure de l'antenne, le présentateur est tombé en panne.
- Il ne s'allait pas du tout.
- Il n'était pas bien.
- Et on m'a dit Henri, c'est toi qui va passer sur le plateau.
- Et tu vas lire ce qui est en rouge, c'est pour toi.
- Ce qui est en gris, c'est pour le coprésentateur.
- Et voilà, j'ai commencé comme ça ma carrière de présentateur en télévision.
- Oui, et ce qui est étonnant aussi, c'est comment ce film, comment on fait un journal télévisé, on voit cette séquence.
- Parce que le journal télévisé au départ, je ne sais pas si vous le savez, en 49, quand Pierre Sabag l'a inventé, c'était fait de briques et de brocs.
- Personne ne voyait les images qui arrivaient avant de les commenter.
- Donc ils racontaient n'importe quoi en studio.
- Et surtout, pour développer les films, il y avait une toute petite pièce.
- Et il fallait mettre des boîtes de petits pois venus de la cantine pour pouvoir poser les bobines.
- Oui, c'était un peu ça moi.
- C'était un peu plus développé, mais c'était encore très rudimentaire.
- Moi, c'était...
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