Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- On ne compte plus les personnages que vous avez incarnés au théâtre, à la télévision et au cinéma.
- Peu importe, car quand on aime, on ne compte pas.
- C'est paradoxalement, en plongeant en profondeur dans les détails de chacun d'entre eux, que vous avez atteint le sommet de votre art.
- Bonjour Xavier Gallet.
- Bonjour Jacques Pessis.
- Alors, vous avez un parcours incroyable de comédie, de théâtre, de compagnie.
- Et puis vous êtes à l'affiche du Cercle des Poètes Disparus, l'un des succès de la saison au Théâtre Antoine en ce moment.
- Donc on va évoquer votre parcours et votre arrivée dans la saison 2 de ce Cercle des Poètes Disparus, à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est le 9 juillet 1996.
- Il y a eu une création à Avignon, le Concile d'amour, la première mise en scène de Benoît Lavigne.
- Et vous y êtes.
- Exactement.
- Ah oui, c'est le tout premier projet, on va dire, semi-professionnel, semi-amateur, je ne sais pas, dans lequel je jouais.
- Et j'ai fait ensuite 11 spectacles, mis en scène par Benoît Lavigne, qui est devenu maintenant le directeur du Théâtre du Lucerner et du Théâtre de l'œuvre aussi.
- Alors, le Concile d'amour, c'est une pièce de 1895.
- C'est Dieu, rendu furieux par le comportement dépravé de la cour du pape Borgia, charge le diable de punir l'humanité.
- Et la pièce a été confisquée, l'auteur s'est retrouvé en prison.
- Exactement, pendant plus d'un an, je crois, à l'époque, en 1886.
- Ou quelque chose comme ça.
- Alors, ce qui est extraordinaire, Xavier Gallet, c'est que cette pièce, vous l'avez jouée alors que vous êtes encore tout jeune et au conservatoire.
- Ah oui, je crois, même, pardon, je crois que je ne suis même pas au conservatoire.
- J'avais 18 ans, j'étais en train de passer le bac.
- Exactement, oui.
- Exactement.
- Oui, oui, alors en fait, on n'avait absolument pas...
- Moi, ça faisait déjà 10, bientôt presque 10 ans que je faisais du théâtre amateur en cours.
- Mais on n'avait absolument pas voulu passer du casting, c'était vraiment le théâtre.
- Et puis, un jour est passé comme ça, dans un journal, une annonce.
- Pour avoir un agent, et donc, on avait envoyé une photo qui s'est retrouvée sur le bureau de cette petite agence le jour où Benoît Lavigne, qui avait un an de plus que moi, est venu chercher des comédiens pour sa première mise en scène.
- Et il a dit, ah, le type, là, sur la photo, il ferait bien mon Jésus.
- Et ça tombait bien, parce que je suis né le 25 décembre.
- Exactement, et une chanson, d'ailleurs, évoque cette date.
- Il est né le divin enfant, joué au bois, résonné musette.
- Ça, c'est un texte...
- Chanté par Tino Rossi, qui date du début du 19e siècle.
- Il s'agirait de l'adaptation d'un ancien chant, l'orin.
- D'accord.
- Et il se trouve aussi que Jésus,...
Transcription générée par IA