Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous êtes souvent au théâtre un homme de l'ombre, ce qui ne vous a jamais empêché de trouver votre place au soleil.
- Vos pièces affichent complets pendant des centaines de représentations.
- Seules les Molières se montrent envers vous particulièrement avares.
- Bonjour José-Paul.
- Bonjour Jacques.
- Alors, vous êtes un metteur en scène, comédien, avec des tas d'histoires qui sont arrivées dans votre vie, qu'on va évoquer, c'est le principe des clés d'une vie.
- Et l'actualité, c'est à la fois une île géniale, une île géniale qui est au théâtre des variétés et qui triomphe depuis des mois et des mois.
- Et puis, il y a aussi Mon jour de chance, une pièce de Patrick Hautecoeur.
- Et puis à Toulouse, il y a encore Je n'aime que toi, une pièce que vous aviez travaillée avec Sébastien Castro.
- Oui, J'ai envie de toi.
- J'ai envie de toi, oui.
- C'était la première pièce de Sébastien que j'avais mise en scène et qu'on avait jouée au théâtre Fontaine à l'époque.
- Alors, on va évoquer votre carrière à travers des dates clés, c'est le principe de l'émission.
- Et la première date que j'ai trouvée, c'est le 10 novembre 1988.
- Écoutez ce générique.
- La classe, c'est à la que le le, ça a fait la fortune d'André Bézu qui était attaché de presse de films comme Les Valseuses et qui a débuté comme comédien en jouant Shakespeare et Miraveau.
- Et Marivaux.
- Comme quoi ? Comme quoi, on peut changer.
- Alors, c'est votre première apparition dans un sketch qui s'appelle Mauvaise rencontre.
- Alors là, j'en ai fait 200.
- Voilà.
- Donc, celui-là, je l'ai un peu oublié.
- C'est le premier.
- Ah, c'est le premier.
- D'accord.
- Et vous êtes en duo avec Alain Goisan.
- Absolument.
- Qui a travaillé beaucoup avec vous et dont la première télé, d'ailleurs, était au théâtre ce soir de La Biche.
- Oui, moi.
- En 78.
- Absolument.
- Tout à fait.
- Alors, l'arrivée dans la classe, c'est quand même un événement parce qu'il y avait Michel Larocque, Muriel Robin qui débutait et quelques autres.
- Comment êtes-vous arrivé là-dedans, José Paul ? Tout à fait par hasard, en fait.
- C'est parce que j'avais failli faire déjà le petit théâtre de Boulevard.
- De Bouvard, par contre.
- Avec Isabelle de Botton.
- Et puis, je n'en avais pas très envie.
- Et quelques années plus tard, Alain Goisan, avec qui je jouais souvent au café-théâtre, pas beaucoup même, au Blanc-Manteau et dans d'autres lieux emblématiques du café-théâtre à l'époque, avait très envie d'une reconnaissance, qu'on soit un tout petit peu plus populaire.
- Donc, il m'avait demandé de faire l'émission avec lui.
- Dans un premier temps, j'ai refusé.
- Et puis, il l'a fait avec un autre acteur.
- Mais en fait, toute l'équipe de la classe, qui avait l'habitude de nous voir au café-théâtre, on demandait à ce que je vienne aussi avec Alain.
- Donc, du coup, pendant trois ans, j'ai fait avec lui cette...
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