Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Vous faites partie de ceux dont on se dit je connais cette tête, mais je ne sais plus qui c'est.
- L'acteur, mais surtout l'homme que vous êtes, n'en a pas pris ombrage pour autant, bien au contraire.
- Vous avez mené votre carrière à votre rythme, en vous levant tard, mais sans pour autant dormir sur vos lauriers.
- Bonjour Gérard Houssine.
- Bonjour Jacques.
- Alors, vous sortez un album, votre premier album, on va en parler, mais vous avez une carrière extraordinaire au cinéma, au théâtre, à la télévision, et tout le monde vous connaît sans vous connaître.
- Oui, oui, mais c'est assez...
- J'aime bien l'idée, parce que des fois, des gens me disent bonjour, ou ils me parlent, et ils pensent que je suis peut-être le boucher ou le boulanger du coin.
- Et moi, je trouve ça vachement sympa, c'est assez agréable quand même.
- Oui, mais en même temps, désolé, on va mettre fin à ce mystère avec des dates clés, c'est le principe des clés d'une vie, pour raconter votre propre parcours.
- Et la première date que j'ai trouvée, c'est le 9 avril 1976, votre première télé, Seul le poisson rouge est au courant.
- Absolument.
- Vous vous en souvenez ? Oui, complètement, c'était avec Dominique Noin.
- Exactement.
- Oui, oui, Dominique Noin, c'était...
- Et qui y avait ? Il y avait, je me souviens, Jacques Monod, je me souviens, parce que j'adorais ce comédien.
- Et oui, oui, c'est la première pièce que j'ai jouée au théâtre ce soir, absolument.
- Et effectivement, Dominique Noin avait repris le théâtre Tristan Bernard.
- Tristan Bernard.
- Il avait écrit cette pièce avec Maurice Moreau-Changry, qui se faisait appeler Jean Barbier, qui avait un théâtre, le théâtre des nouveautés.
- Ça ne marchait pas du tout.
- Il écrivait les pièces, il était content, mais comme il avait hérité d'une grosse maison d'auto-école, il n'y avait pas de problème financier.
- Oui, oui, absolument.
- Alors, au théâtre ce soir, il ne fallait pas chômer.
- Il ne fallait pas chômer, c'est-à-dire qu'on travaillait, on répétait pas mal.
- Trois semaines.
- Oui, oui, c'est ça.
- Et puis, ce qui était assez étonnant, c'était le trac que ça vous filait, parce que ça passait en direct.
- Oui.
- Donc, c'était assez terrible, quoi.
- D'un seul coup, vous n'allez pas se planter, quoi.
- Moi, c'était la première pièce à Paris.
- Bon, ça s'est bien passé.
- J'ai un bon souvenir de ça.
- J'ai même retrouvé une photo à l'époque de ça.
- Mais bon.
- Et il se trouve aussi qu'à l'époque, on répétait à Marigny.
- Il y avait une semaine, on répétait dans un coin, une semaine dans un autre coin et la troisième semaine sur le plateau.
- Bon, ben voilà, vous savez tout.
- Non, mais c'était pas facile.
- C'était exactement ça.
- Non, c'était pas facile, mais en même temps, c'est le démarrage, donc c'est formidable de se retrouver là, quoi.
- Moi, j'étais aux anges, je regardais les gens autour...
Transcription générée par IA