Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous êtes entré dans la danse à grands pas, quand vous étiez tout petit.
- Vous avez ouvert vos bras musclés à des stars qui ont fait de vous un danseur étoile sur la scène du plus grand opéra du monde, un plateau de télévision.
- Bonjour Christophe Licata.
- Bonjour, je suis ravi d'être avec vous.
- Nous aussi, parce qu'il y a l'occasion de se retrouver avec ce livre Révélation, 13 saisons de danse avec les stars, et en même temps d'évoquer votre parcours.
- Parce qu'on vous voit danser, mais on ne sait pas toujours qui vous êtes.
- Exactement.
- Alors on va le faire à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, eh bien...
- Vous allez me faire pleurer ? Oh non, c'est le 31 janvier 1980. Écoutez.
- Ah, c'est Chantal.
- Le soulier qui vole.
- Ah oui.
- Et je crois que c'était votre disque préféré, à tel point que votre mère vous donnait un marteau pour le casser.
- Voilà.
- Il n'y a plus...
- Ouais, non, il y a un truc qui s'est passé avec Chantal Goya, je pense que c'est le fait...
- Ben, ses spectacles, ils étaient quand même incroyables.
- Ils sont toujours incroyables.
- Ils sont toujours incroyables, mais...
- Petit, ça m'a fait rêver, et ça me fait encore rêver aujourd'hui.
- Moi, quand je vais voir Chantal Goya, même en spectacle encore aujourd'hui, je suis le petit garçon qui regardait la cassette quand il était chez sa mère.
- Il n'y a rien qu'à changer.
- Et ouais, je pense que c'est elle qui m'a donné le goût de la scène, le goût de... l'envie de faire du spectacle.
- En tout cas, elle m'a fait rêver, et aujourd'hui, j'ai envie de faire rêver légèrement tout.
- Voilà. Vous l'avez découvert comment, le « Celui qui vole » ? Ben, je pense que, dans ma génération, tous les enfants connaissaient Chantal Goya.
- Et donc, du coup, ma mère avait cette cassette vidéo, donc, du coup, pour... on va dire, ben...
- Pour nous occuper, ouais.
- Ouais, pour nous occuper, quoi.
- Et pour moi, non, c'était une vraie révélation, Chantal Goya.
- Alors, il faut savoir...
- C'était en boucle.
- L'idée du spectacle, c'est Jean-Jacques Debout, bien entendu.
- Oui.
- Il l'a eue dans un avion.
- Il l'a vue entre New York et Paris, un enfant qui jouait avec un avion en papier.
- Et l'idée est née, et dans l'avion, il a écrit le livret du « Celui qui vole ».
- C'est magnifique.
- Et ça marche encore aujourd'hui, ils en sont à la quatrième version.
- Ah ouais, mais oui, mais je vais aller les voir.
- Oui, les salles sont pleines.
- Ben, ça m'étonne pas.
- Alors, tout ça se passe à la Ciota, où vous êtes né, je crois.
- Oui, tout à fait.
- La Ciota, c'est près de Marseille.
- Oui, c'est à côté de Cassis, ouais.
- Cassis, Marseille, la Ciota, c'est collé.
- Et la baie de la Ciota est rentrée en 2019, je ne sais pas si vous le savez, Christophe Licata, dans le club très fermé des plus belles baies du monde.
- Ouais, parce que moi, j'ai grandi là-bas, donc pour moi, je pense que même tous les peintres pourraient être inspirés de cette baie-là, elle est fabuleuse.
- Il y a de la roche, il y a de la verdure, il y a la mer et ses couleurs, ce soleil.
- Moi, je ne pourrais pas vivre ailleurs.
- En même temps, votre première passion, c'était la natation.
- Oui.
- Vous êtes au courant, hein ? Oui, à la base, j'ai commencé la natation, la danse, ce n'était pas mon truc à la base.
- Je n'aspirais pas à être danseur professionnel.
- J'ai voulu faire professionnel.
- Plaisir ma sœur, je l'accompagnais dans une cour de danse et je suis tombé amoureux de la danse de salon.
- Je n'ai jamais arrêté, mais à la base, je faisais de la piscine.
- Et vraiment de la piscine pour faire un jour de la compétition.
- Oui, j'aurais voulu être Florent Manodou.
- Ah oui, vous êtes Christophe Licata, c'est déjà pas si mal.
- Alors, c'est vrai que votre sœur Céline, je crois, faisait au départ du modern...
Transcription générée par IA