Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Herbert Léonard nous a quittés cette semaine.
- Je l'avais reçu dans les clés d'une vie le 21 juin 2018, le jour de la fête de la musique.
- Avec une simplicité qui était l'une de ses marques de fabrique, il m'avait raconté un parcours qui avait débuté voici un peu plus de six décennies.
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, ce sont celles de mon invité que vous allez découvrir dans quelques instants.
- À partir de plusieurs dates clés de sa vie, cet invité va vous raconter son parcours, ses passions, donc son histoire.
- Mais les clés d'une vie, vous le savez, ce sont aussi d'autres histoires liées à votre vie.
- Allez, comme tous les jours, grâce à ces clés, j'ouvre maintenant la porte à nos souvenirs.
- Il a été lionceau avant de découvrir une autre forme de jungle, celle du show business.
- Ce passionné des avions.
- Ce passionné des avions a traversé des zones de turbulence avant qu'un duo le prenne sous son aile.
- Il revient avec deux CD intitulés L'Essentiel.
- Ça tombe bien puisque pendant une heure, nous allons évoquer avec vous l'essentiel de votre carrière.
- Bonjour Herbert Léonard.
- Bonjour Jacques, bonjour les auditeurs, bonjour tout le monde.
- On est ravi de vous retrouver parce qu'en plus, on était très inquiets ces derniers mois.
- Ça y est, vous avez eu des problèmes de santé, mais tout va bien maintenant.
- C'est vrai, j'ai fêté un anniversaire un peu sombre, puisque j'ai eu un problème pulmonaire très très grave il y a un an.
- Et physiquement, je suis remis.
- C'est juste, vocalement, je ne suis pas encore au top de ma forme.
- Mais ça reviendra.
- Ça va venir.
- Pour l'instant, il y a cet album L'Essentiel.
- Ce sont deux CD dont on va reparler tout à l'heure.
- Mais on va évoquer votre vie à travers des dates précises.
- Avec plaisir.
- Et la première date que j'ai trouvée, Herbert Léonard, c'est le 11 janvier 1967.
- Une émission de télévision qui s'appelle Dim Dam Dom.
- Ah oui.
- Entends cette chanson.
- Première télévision d'Herbert Léonard, Dim Dam Dom.
- Je m'en souviens comme si c'était hier.
- Parce que c'est la première fois que je mettais les pieds sur un plateau de télévision avec un accoutrement qu'on avait décidé avec Lya Lidé, qui était mon producteur à cette époque-là.
- C'est-à-dire très très américain, avec des vestes courtes, avec des pantalons qui avaient des feux de plancher, comme les américains, qui chantaient des rhythm and blues, puisque je chantais du rhythm and blues.
- Et je crois que c'est Christophe Averti qui faisait ça, si je me souviens bien.
- Oui, il y a eu beaucoup de réalisateurs.
- Et il me semble que c'était Christophe Averti qui faisait ça.
- Je me retrouvais au milieu d'une douzaine de danseuses qui étaient à moitié nues.
- Et on a refait la séquence, puisqu'elle s'était enregistrée, une bonne douzaine de fois.
- J'étais mort de trouille pendant une heure.
- Ça s'est très bien passé.
- Cette émission Dim Dam Dom a été une véritable révolution.
- Absolument.
- On parlait de la mode et il y a une séquence culte.
- C'est Jean-Yann.
- Contre la mode, en latin, avec Pierre Cardin.
- C'est surréaliste.
- Oui, mais Jean-Yann était surréaliste lui-même.
- Exactement.
- Alors, c'est votre premier album, Herbert Léonard.
- Et au débat, vous devez vous appeler Hubert Léonard.
- En fait, oui, parce que mon vrai nom, c'est Lohénard.
- On était persuadés avec lui que tout le monde dirait Léonard.
- Pourquoi pas Léonard tout de suite ? Et lui, il s'est creusé la cervelle de savoir si Hubert, ça allait bien avec Léonard.
- Et un jour, il m'a appelé et il me dit, « Tu serais Léonard ? » Et je lui ai dit, « Tu serais Léonard ? » « Tu t'appelleras Herbert. » Ça fait plus anglais.
- Ça fait plus « in » à l'époque.
- Et en plus, il y avait déjà un Hubert qui était Hubert Bonisseur de Labatte, au S-117, héros de vos parents.
- Oui, un petit peu, oui.
- Mes parents adoraient ça.
- Ils adoraient tous les films d'espionnage, d'aventure.
- Ils regardaient beaucoup de choses qui étaient allemandes parce...
Transcription générée par IA