Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Plus de 60 ans après vos débuts, vos chansons demeurent plus que jamais dans la note.
- Vous remontez sur scène, le temps d'une soirée exceptionnelle, dans un bal, histoire de montrer que vous êtes plus que jamais dans la danse.
- Bonjour Jean-Jacques Debout.
- Bonjour Jacques.
- Alors, effectivement, 22 mars, date importante, votre rentrée au Bal Blommé à Paris.
- Une soirée importante qu'on va évoquer d'ailleurs en filigrane.
- Et tout à l'heure, dans les clés d'une vie, parce que j'ai choisi quelques-unes des chansons, et on va les évoquer, qui seront présentes ce soir-là, pour ce concert exceptionnel.
- Oui, mais ça me ferait très plaisir.
- Ce qu'il y a, c'est que ça fait exactement maintenant 15 ans que je ne suis pas remonté sur scène pour chanter.
- Pour faire du tour de chant, comme on disait.
- La dernière fois, c'était au Palais des Congrès, il me semble.
- Oui.
- Avec Charles Trellet, qui était monté sur scène pour chanter avec vous.
- Je l'avais appelé pour chanter la mer.
- Et autour de lui, on m'avait dit non, il ne veut la chanter avec personne.
- Même des vedettes très consacrées de son époque avaient cherché à la chanter avec lui.
- Il avait toujours refusé.
- Alors, on m'avait dit, écoute, Charles, il est un peu imprévisible.
- Au dernier moment, il est capable de monter.
- Et il est monté, et il y a été.
- Il est venu près de moi, et on a chanté la mer tous les deux.
- Et c'est un de mes plus beaux souvenirs de toute ma vie.
- De cette pauvre carrière.
- Qui m'a accompagné.
- Oui, une pauvre carrière, quand même, avec pas mal de succès.
- Et on va évoquer d'ailleurs des dates clés.
- C'est le principe des clés d'une vie.
- Le 29 avril 1959, c'est votre première télé avec cette chanson qui sera au Balblomé.
- En casquette à galons dorés, en capote à boutons dorés.
- Tout au long des jeudis sans fin, vous voyez passer les orphelins.
- Le magazine de la chanson d'André Salvé, qui a écrit beaucoup de chansons, lui aussi.
- Et une soirée présentée par Jacqueline.
- Jacqueline Joubert, qui était la plurielle du talk show.
- Et vous, vous chantez cette chanson.
- Oui, et le réalisateur était Alexandre Tartare.
- Exactement, qui a réalisé les conférences de presse du général de Gaulle.
- Oui.
- Alors, c'est vrai que cette chanson, elle a changé votre vie.
- Complètement.
- Parce qu'au départ, vous aviez participé à un concours réservé aux amateurs.
- Je crois que c'est les prodiges de birre à Radio-Luxembourg.
- Oui.
- Parce que, voilà, j'étais à l'école du spectacle.
- Rue du Cardinal Lemoyne.
- Et comme j'étais vraiment un zéro parfait à l'école, ma mère avait fini par...
- Je lui disais, non, je voudrais aller dans le spectacle, aller dans le spectacle.
- Et puis un jour, elle avait rencontré une dame qui lui avait dit, mon fils est pareil, il ne fait rien à l'école.
- Mais depuis que je l'ai mis dans cette école du spectacle, de la rue du Cardinal Lemoyne, eh bien, il n'y avait pas d'école le matin.
- Parce que...
- Comme en général, c'était des gosses qui jouaient le soir ou l'après-midi dans des radios ou le soir dans des théâtres, j'avais été choisi avec trois élèves et une petite élève qui, un jour, va devenir Dani Saval.
- Et on avait été choisis pour Radio-Luxembourg dans une émission produite par Mariti Carpentier.
- Oui, qui débutait.
- Oui.
- Et qui s'appelait Tante Lucie, l'émission.
- Et celle qui faisait Tante Lucie, Pauline Carton.
- Oui.
- J'ai donc débuté avec Pauline Carton.
- Voilà.
- Et Mariti Carpentier a ensuite produit une émission avec Tante Jacqueline, qui était Jacqueline Maillan.
- Ah oui.
- Voilà.
- Alors, il se trouve que ça a changé votre vie parce que, finalement, vous avez remporté le premier prix de ce concours et le disque est sorti et ça a marché.
- Mais je crois que la découverte de votre musique, de la musique au départ, Jean-Jacques Debout, c'est l'opéra avec votre maman.
- Oui, oui.
- Vous étiez fasciné par l'opéra, vous étiez le plus près possible de l'orchestre.
- Ah ben, oui.
- Oui, oui.
- Ma grand-mère, surtout.
- La mère de mon...
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