Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Votre parcours, c'est une symphonie d'activités artistiques entre l'Italie, la Belgique, la France et même le reste du monde.
- Ça n'a pas toujours été facile, mais vous vous en êtes toujours sorti car vous êtes moralement et physiquement aussi solide que l'opéra rock qui vous a rendu célèbre.
- Bonjour Michelangelo Loconte.
- Bonjour Jacques, merci. Bonjour Sud Radio.
- Il se trouve qu'on vous connaît à travers Mozart, l'opéra rock qui a été un triomphe mondial.
- Vous sortez un album, déjà les premières chansons d'un nouvel album, votre retour, et donc le principe des clés d'une vie, c'est de parler de votre parcours, mais aussi de ce nouvel album.
- Donc le parcours, on va commencer à travers des dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, alors je ne sais pas si c'est le 10 ou le 17, mais c'est en décembre 1994, votre première télé. Écoutez.
- Et le ballon se dit quoi ? Aria.
- Aria, Michelangelo Loconte.
- C'est Rita Pavone, star italienne mondiale, d'ailleurs, qu'on avait appelée poil de carotte en raison de ses cheveux roux, qui vous présente dans les salons de l'Hôtel Hilton à Rome.
- Vous vous en souvenez ? Exact, c'est parfait.
- C'est vrai que c'était la finale du Festival des Inconnus.
- Qu'est-ce que c'était ? C'est un festival créé par Ted DiReno, qui à l'époque faisait les films de Toto, faisait des chansons comme ça, et Rita Pavone, donc sa femme Rita Pavone.
- Et il prenait des talons et les mettait sur scène directement.
- Et après...
- Après, elle les suivait.
- Et moi, c'était une grande expérience pour moi, parce que c'était un festival honnête, intéressant.
- Rita Pavone m'a appris des choses aussi sur le spectacle, et donc c'était très intéressant.
- D'ailleurs, elle avait même gagné ce Festival des Inconnus elle-même au départ.
- C'est vrai.
- C'était comme ça qu'elle avait connu son mari.
- Et alors, vous étiez arrivé comment là-dedans ? Alors, parce que des amis, ils savaient que moi, je ne m'étais pas fait la queue pour faire l'artiste.
- Donc, j'avais mon laboratoire et j'ai travaillé.
- J'avais ma rock band, rock, comme ça.
- Et donc, ils m'inscrivaient à des trucs pour me faire plaisir.
- Donc, du coup, ils m'ont écrit au Festival de Castro Caro.
- Et Rita Pavone avait l'usage de prendre tous les rejets, en fait, les artistes rejetés par les autres.
- Et elle regardait si c'était qui l'artiste intéressant, rock, comme ça.
- Et donc, elle m'a pris là.
- Et ce soir-là, vous avez chanté Aria.
- Aria ! Aria ! Et vous avez montré la puissance de votre voix et remporté le concours à l'unanimité.
- Exact.
- C'est un moment fort de remporter ce concours ? Oui, quand un concours, il est pour de vrai, c'est toujours très fort.
- Parce que c'est tous les artistes qui votent, chacun l'artiste qui lui plaît, excepte soi-même.
- Et donc, du coup, tous les artistes à l'unanimité m'ont voté moi.
- Voilà.
- Magnifique.
- Mais c'est assez rare, en général.
- En général, c'est le public qui vote.
- Oui, en général, oui.
- Donc, on peut faire n'importe quoi.
- Exact.
- Il y a une époque, il y avait une émission de radio, le Stop ou Encore sur RTL qui passait.
- Les étudiants étaient mobilisés le matin pour appeler, ils étaient payés, pour appeler, appeler, pour voter pour cette chanson.
- C'est ce qu'on appelle quelque chose de vrai.
- Alors, Aria, on ne le sait pas toujours, c'est une pièce de musique vocale ou instrumentale qui représente le moment où l'action s'arrête et permet au personnage d'exprimer ses sentiments.
- Et ça permet de mettre...
- C'est une épreuve pour la voix du chanteur.
- Je ne sais pas si vous le savez.
- Oui, je le sais.
- Une aria d'opéra.
- Exactement.
- Alors, à l'époque, vous vous appelez Michele...
- Michele Loconte.
- Loconte, mais pas Angelo encore.
- Non, pas Michelangelo.
- Pourquoi ? Michelangelo, c'était un surnom qu'on me donnait parce que je faisais l'institut artistique.
- Donc, du coup, j'avais l'habitude de faire toujours des grandes choses.
- Un jour, c'était presque grand comme une paroi.
- Comme ça, j'étais dans le dessin, dans la sculpture, comme beaucoup.
- Donc, Michelangelo, c'était facile.
- Après, j'ai décidé de m'appeler...
Transcription générée par IA