Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Vous avez grandi près d'un océan avant de découvrir les vagues de sondage.
- Dès vos jeunes années, la radio vous a envoyé de bonnes ondes.
- En multipliant les rendez-vous sur bon nombre de médias, vous n'avez jamais cessé de les transmettre ensuite au public.
- Bonjour Bruno Guillon.
- Bonjour Jacques.
- Quelle joie de vous recevoir parce que vous avez un parcours finalement assez méconnu, tellement vous faites deux choses.
- Et on va l'évoquer aujourd'hui dans les clés d'une vie à travers des dates clés de votre parcours.
- Avec grand plaisir.
- On évoquera bien sûr tout à l'heure votre samedi soir prochain à la télévision avec un jeu tout à fait étonnant.
- Mais là on revient à votre parcours.
- La première date que j'ai trouvée, elle ne vous concerne pas directement mais elle est importante dans votre parcours.
- Le 22 novembre 1978 est sorti un film qui vous a marqué.
- Car il y a dans les bronzés une phrase culte que vous avez pris comme devise.
- C'est vrai.
- C'est souvent d'ailleurs, je dis comme dirait le grand philosophe Jean-Claude Luce, oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce, on sait jamais sur un malentendu ça peut marcher.
- C'est marrant parce que cette phrase a été citée récemment souvent de fois avec le décès de Michel Blanc.
- Mais c'est vraiment une phrase que j'ai faite mienne depuis le début.
- Vous aviez vu le film ? J'avais vu le film.
- Et je vais même vous dire quelque chose, c'est que quand je suis arrivé à Paris et que j'ai commencé à travailler sur ce qu'on appelle...
- On s'appelait, moi venant de province, les grandes radios, j'avais une chemise cartonnée dans laquelle le directeur d'antenne mettait les conduites d'antenne et ma fiche cartonnée c'était la photo de Jean-Claude Luce de Michel Blanc.
- Et ben voilà.
- La boucle est bouclée.
- Exactement.
- Et d'ailleurs le film Les Bronzés, Patrice Lecomte l'a réalisé, mais au départ le producteur ne voulait pas que ce soit lui, il voulait Claude Zidi, il voulait Jean-Jacques Hannault et finalement le splendide dit non c'est lui ou personne et ça a marché.
- C'est un comédien, comme quoi.
- Alors vous avez quand même rendu un climat très différent de celui des bronzés puisque vous êtes né à Saint-Jean-d'Angélie qui est une ville de 7000 habitants je crois.
- C'est ça.
- Maintenant, aujourd'hui, quand moi je suis né à Saint-Jean-d'Angélie il y avait un peu plus de 10 000 et puis après il y a eu les gens qui quittaient la campagne pour aller vers les grandes villes mais oui c'est ça, c'est une magnifique petite bourgade de Charente-Maritime, sous-préfecture de Charente-Maritime, dans laquelle j'ai plaisir à retourner aussi souvent que possible.
- Et il y a un grand comédien récemment disparu qui est né à Saint-Jean-d'Angélie, c'est Pierre Vernier, le copain de Jean-Paul Belmondo, Oui, bien sûr.
- qui a été célèbre avec Rock'n'Ball.
- Exactement.
- Et il y a des films qui ont été tournés, je ne sais pas si vous le savez.
- Bien sûr, le Pullover Rouge.
- Oui, et Léo Hure, l'histoire d'Auguste Le Breton, qui est le maître du verlan, a été tourné à Saint-Jean-d'Angélie.
- Il y a un décor particulier.
- Mais oui, il y a un passé historique.
- Il faut savoir que Saint-Jean-d'Angélie, les gens ne le savent pas parce que déjà les gens ne savent pas forcément ce qu'est Saint-Jean-d'Angélie.
- C'est donc une sous-préfecture de Charente-Maritime.
- Ça s'appelle Saint-Jean-d'Angélie, ça vient de Saint-Jean-Baptiste.
- Saint-Jean-Baptiste qui est la personne qui a baptisé Jésus.
- Et en fait, le chef, c'est-à-dire la tête de Saint-Jean-Baptiste, était une des reliques de la cathédrale de Saint-Jean-d'Angélie qui aurait dû être la plus grande cathédrale d'Europe.
- Le seul problème, c'est qu'avec les invasions successives, cette cathédrale a été détruite plusieurs fois pendant sa construction.
- Et à un moment, ils ont décidé d'en arrêter la construction.
- Donc aujourd'hui...
- Oui.
- Le monument historique de Saint-Jean qu'on appelle les Tours, qui surplombe vraiment la ville de Saint-Jean-d'Angélie, ça devait être une petite entrée de la cathédrale qui devait être la plus grande cathédrale d'Europe et dont les plans d'ailleurs sont aujourd'hui dans la bibliothèque de...
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