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Par avec Benjamin Lucas, Pierre Cordier

Assemblée Nationale : quels enjeux après l’élection de la Présidente ?


Assemblée Nationale : quels enjeux après l’élection de la Présidente ?
Les invités

Retrouvez le podcast de l'émission

Par Benjamin Glaise avec Benjamin Lucas

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Des magouilles ? Ce sont des magouilles qui ont eu lieu hier sur cette élection ?"

Benjamin Glaise : Sud Radio, 9h15, Sud Radio, parlons vrai. On est reparti pour un tour donc, Yaël Braun-Pivet, réélue présidente de l'Assemblée Nationale. L'élection très disputée à l'issue du troisième tour. Elle a recueilli 220 voix, 13 de plus, sans seulement qu'André Chassaigne, le candidat unique du nouveau Front Populaire, 207 voix pour lui, 141 pour le candidat du RN, Sébastien Chenu, Assemblée Nationale au perchoir. Rien ne bouge, clarification est là. On ouvre les débats sur Sud Radio. Vous nous appelez 0826-300-300. Appelez-nous pour réagir. Najat, je vous attends au standard. Et puis vous donnez votre avis sur nos réseaux sociaux. Vous répondez à notre question du jour sur notre compte Twitter Sud Radio, Laurie Leclère, à propos justement de cette réélection de Yaël Braun-Pivet.

Laurie Leclère : Est-ce une bonne nouvelle selon vous ? Eh bien c'est non à 77 %, oui à 11 %, vous êtes sans avis à 12 %.

Benjamin Glaise : Allez, on entame les débats. Je vous présente notre premier invité, Benjamin Lucas. Bonjour.

Benjamin Lucas : Bonjour à vous.

Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes député écologiste et social, nouveau Front Populaire des Yvelines, dans la 8e circonscription. Première question, toujours en forme ou pas ? Ça commence à tirer, compliqué ?

Benjamin Lucas : Écoutez, je pense qu'il n'y a plus à plaindre que les parlementaires dans cette période. Oui, en forme parce que déterminés, parce que les Françaises et les Français nous ont fait confiance, à 577 d'entre nous, que le Nouveau Front Populaire auquel j'appartiens et dont je tire ma légitimité est en tête et la principale force politique à l'Assemblée Nationale, malgré le conglomérat de circonstances qu'on a pu voir hier pour que rien ne change au perchoir, et donc ça me donne une énergie incroyable.

Benjamin Glaise : Des magouilles ? Ce sont des magouilles qui ont eu lieu hier sur cette élection ? C'est ce que vous pensez ou pas ?

Benjamin Lucas : Oui, écoutez, au premier tour, c'est-à-dire quand les forces politiques se comptent, le Nouveau Front Populaire est en tête, au-delà même de son nombre total de sièges. Je remercie d'ailleurs André Chassaigne d'avoir porté notre espoir collectif au nom de l'indépendance du Parlement et du respect du pluralisme. Et puis, on apprend par voie de presse qu'il y aurait des tractations qui concerneraient non pas un programme de gouvernement, non pas des mesures pour améliorer la vie des Français, pour changer le destin du pays, non non. Qu'il y aurait des postes au bureau de l'Assemblée Nationale, là une vice-présidence, là une questure. Je suis certain que celles et ceux qui nous écoutent sachent d'ailleurs ce qu'est une questure, ni même que tous les parlementaires sachent ce qu'est une questure.

"Le vote des Français n'est pas respecté."

Benjamin Glaise : C'est l'occasion de le préciser, Benjamin Lucas, pour les auditeurs aussi.

Benjamin Lucas : Et donc, tout ça serait finalement du marchandage de postes, pourquoi ? Pour en fait permettre à la Macronie de se maintenir au perchoir, alors que, pardon, mais ça fait deux reprises, européennes et législatives, que les Françaises et les Français ont très clairement dit qu'ils voulaient tourner la page du macronisme. Et moi, je suis inquiet pour une chose, c'est que, vous savez, je suis attaché à la démocratie parlementaire. Et l'antiparlementarisme, il se nourrit aussi de ces combines, de cette idée que le vote des Français n'est pas respecté, et ça, c'est extrêmement inquiétant. Et en fait, hier, personne n'a gagné.

Benjamin Glaise : Elle est légitime ou pas, au final, Yaël Braun-Pivet ? Vous dites que, finalement, le vote des Français n'a pas forcément été respecté sur cette élection, sa réélection ?

Benjamin Lucas : Écoutez, les Françaises et les Français ont dit on ne veut plus d'Emmanuel Macron. Ils l'ont dit le 9 juin aux élections européennes. Ils l'ont dit le 30 juin en premier tour des élections législatives. Et ils l'ont dit le 7 juillet à l'occasion du second tour des élections législatives. (...)

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