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Par avec Bertrand Mathieu, Luc Gras

Répartitions des postes à l’Assemblée Nationale : y a-t-il eu un déni de démocratie ?


Répartitions des postes à l’Assemblée Nationale : y a-t-il eu un déni de démocratie ?
Les invités

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Par Benjamin Glaise avec Bertrand Mathieu, Luc Gras

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Il n'y a plus de règle à l'Assemblée."

Benjamin Glaise : Parlons Vrai répartition des postes-clés de l'Assemblée Nationale, ça a agité toute l'actualité politique ce week-end. Y a-t-il eu un déni de démocratie, une forme de déni ? Aucun poste pour le RN, Marine Le Pen le dit, il n'y a plus de règle à l'Assemblée, c'est devenu une zone de non-droit. Dans le même temps, la France Insoumise saisit le Conseil Constitutionnel, selon elle, les ministres démissionnaires n'auraient pas dû prendre part au vote pour ces postes-clés de l'Assemblée, notamment pour la présidence de l'Assemblée. Alors, le règlement de l'hémicycle a-t-il été respecté ? La constitution a-t-elle été bafouée ? On en débat avec vous, appelez-nous 0 826 300 300, c'est Manu qui nous attend au standard, et puis vous réagissez sur nos réseaux sociaux. Laurie Leclerc, on rappelle la question qu'on vous pose, la question du jour sur le Twitter de Sud Radio, l'Assemblée Nationale est-elle devenue une zone de non-droit ? Qu'est-ce que vous pensez de ces propos de Marine Le Pen ? Est-ce qu'elle a raison ?

Laurie Leclère : Oui à 90%, non à 7%, sans avis à 3% avec ce commentaire, sans aucun doute, effectivement, et l'alliance Nauséabonde NFP, LFI ajoute ce sentiment à l'assemblée Nationale.

Benjamin Glaise : Je vous rappelle notre numéro pour débattre avec nous, 0 826 300 300, et je vous présente nos invités ce matin, Bertrand Mathieu, bonjour. (bonjour) Et merci d'être avec nous ce matin, vous êtes professeur émérite du droit constitutionnel à la Sorbonne, auteur de "Lajustice en question", cette heureuse édition Dialogue, et puis Luc Gras, bonjour. (bonjour) Merci à vous aussi d'être avec nous ce matin sur Sud Radio Politologue. Bertrand Mathieu, pour commencer, je le disais, aucun poste pour le RN, ni au sein des instances du bureau de l'Assemblée, ni au sein du bureau des commissions permanentes. Il n'y a plus de règle à l'Assemblée, dénonce Marine Le Pen. Le règlement de l'Assemblée a-t-il été bafoué ?

"Mais il y a incontestablement une violation de l'esprit des institutions."

Bertrand Mathieu : En tout cas, il a été bafoué dans son esprit parce que la logique du système veut que dans les postes de décision de l'Assemblée nationale, il y ait une représentation qui soit non pas strictement proportionnelle, mais qui tienne compte de la composition de l'Assemblée nationale, et c'est incontestablement pas le cas puisque le premier groupe de l'Assemblée nationale a été privé de représentation dans les postes les plus importants des instances dirigeants. Et donc, il y a en effet une violation, non pas forcément des textes, parce que le règlement est interprété très largement par le bureau. Et le bureau, on le sait, est composé d'une majorité de gauche. Mais il y a incontestablement une violation de l'esprit des institutions.

Benjamin Glaise : Justement, parlons-en, Luc Gras qui a obtenu, je le rappelle plus de 10 millions de voix aux législatives. Comment expliquer tout simplement son absence dans les instances de l'Assemblée ?

Luc Gras : Vous savez, les Français ne posent plus véritablement de cordon sanitaire avec le Rassemblement national. Et alors, ce sont les élus qui se sont autoproclamés pour essayer de poser ce cordon sanitaire. C'est évidement complexe. (...)

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