Israël/Palestine aux JO : entre diplomatie et appel au boycott
Israël/Palestine aux JO : entre diplomatie et appel au boycott
Les invités
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Le chef de l'État appelle une trêve politique pour ses Jeux."
Benjamin Glaise : Les Jeux Olympiques, du sport, mais pas que, la diplomatie, la politique et la polémique. D'abord, c'est la question qu'on vous pose et qu'on se pose ce matin sur Sud Radio. La polémique, c'est celle soulevée par le député insoumis Thomas Porte concernant la présence des sportifs israéliens. La politique, c'est Emmanuel Macron qui sort de son silence, interview ce soir sur France 2. Selon l'Elysée, il devrait notamment évoquer les Jeux Olympiques, Paralympiques, mais également la situation politique française. En même temps, le chef de l'État appelle une trêve politique pour ses Jeux. Vous voulez réagir, qu'en pensez-vous de tout cela ? Appelez-nous au 0 826 300 300, vous connaissez le numéro, c'est Manu qui vous attend au standard. Et puis, vous donnez votre avis également, n'oubliez pas sur les réseaux sociaux, notre Twitter, Sud Radio avec notre question du jour, Laurie Leclère.
Laurie Leclère : Et oui, qu'en pensez-vous de cette prise de parole d'Emmanuel Macron ? C'est inutile à 80%, 81% d'entre vous, rassurant 1%. Déplacer 15%, c'est nécessaire 3% avec ce commentaire. On ne s'attend à rien, mais on sera encore déçus.
Benjamin Glaise : Et vous continuez bien sûr de réagir, de commenter, on lira vos commentaires tout au long de ce débat, grâce à vous, Laurie Leclère. D'ici là, je vous présente nos invités ce matin, Patrick Kanner, bonjour.
Patrick Kanner : Bonjour à vous.
Benjamin Glaise : Et merci beaucoup d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, sénateur du Nord, président du groupe socialiste, écologiste et républicain au Sénat, et puis ancien ministre des Sports, c'était sous François Hollande entre 2014 et 2017. Et puis avec nous également Marc Perelman, bonjour.
Marc Perelman : Bonjour à vous.
" Je n'ai pas la prétention de rentrer dans le cerveau d'un homme compliqué."
Benjamin Glaise : Et merci d'avoir accepté notre invitation ce matin sur Sud Radio, professeur émérite des universités, auteur de 2024, les Jeux Olympiques n'ont pas eu lieu aux éditions du Détour. Nous allons revenir bien sûr sur cette polémique, j'en parlais, soulevée par l'insoumis Thomas Porte, mais d'abord, évoquons l'interview d'Emmanuel Macron, donc ce soir à trois jours de l'ouverture des Jeux. Patrick Kanner, est-ce qu'elle vous surprend ou pas cette prise de parole ? Et la trouvez-vous légitime ou non ?
Patrick Kanner : Écoutez, à 48 heures de l'ouverture des jeux, moi je ne suis pas choqué que le principal personnage de l'état puisse s'exprimer. Je n'ai pas de soucis, simplement chacun sait maintenant, et j'ai eu quelques informations que l'intervention ne portera pas que sur les Jeux Olympiques, alors qu'il a demandé une trêve politique pendant cette période, mais qu'il y aura aussi, comme on dit dans notre jargon, de la popole, donc de la politique politicienne, donc on va voir ce qu'il va dire. Moi, j'aurai sûrement l'occasion de commenter cela aussi sur d'autres chaînes de radio, manifestement, dont, tac, encore une fois, le président de la République...
Benjamin Glaise : Vous dites que vous avez quelques infos, c'est-à-dire, vous savez un petit peu, vous connaissez les grandes lignes de ce qu'il va dire sur la situation politique français ?
Patrick Kanner : Je n'ai pas la prétention de rentrer dans le cerveau d'un homme compliqué, donc je ne sais pas ce qu'il va dire. Vous savez, Emmanuel Macron fait souvent ce qu'on n'attend pas de lui, quand on est raisonnable et on l'a vue avec, notamment, la dissolution de la semaine nationale, le soir de l'élection européenne. Donc, non, moi, je ne suis pas inquiet, mais je pense qu'il va être, encore une fois, dans le disruptif, dans le transgressif. (...)