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Par avec Arnaud Aymé, Baptiste Robert

Attaque sur le réseau SNCF, qui se cache derrière cette attaque massive ?


Le retour complet à la normale aura lieu lundi 29 juillet, a annoncé le ministre des Transports démissionnaire Patrice Vergriete. Jean-Pierre Ferandou, PDG de la SNCF a indiqué que les agents de SNCF Réseau avaient travaillé toute la nuit sous des projecteurs et dans des conditions météo pas toujours évidentes sous des trombes d'eau. Jean-Pierre Ferandou s'est dit "fier" des cheminots et cheminotes.ENQUETE :Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris
Les invités

Retrouvez le podcast de l'émission

Par benjamin Glaise avec Arnaud Aymé, Baptiste Robert

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"La SNCF doit-elle investir davantage dans la sécurité et la modernisation de son réseau ?"

Benjamin Glaise : Parlons vrai, c'est l'heure d'ouvrir les débats après le sabotage massif sur le réseau SNCF vendredi. Le trafic est de retour à la normale ce matin grâce à la mobilisation des cheminots au cœur de l'enquête, un mail mystérieux de revendications et des saboteurs qui semblent avoir une importante du réseau. A noter que Gérald Darmanin annonce ce matin l'identification d'un certain nombre de profils. C'est le mode traditionnel d'action de l'ultragauche, affirme-t-il. La police a identifié les profils de personnes potentiellement manipulées, je cite, responsables de ces sabotages. Qui se cache derrière ces attaques ? on y revient avec vous. Appelez-nous au 0 826 300 300 pour participer à ce débat. Ce matin, je vous le disais, c'est Zach qui vous attend au standard. Et puis on fait un petit point sur notre question du jour, sur notre compte Twitter Sud Radio. Laurie Leclère.

Laurie Leclère : La SNCF doit-elle investir davantage dans la sécurité et la modernisation de son réseau ? Et bien c'est oui 71%, no 15%, sans avis 14%.

Benjamin Glaise : Et donc vous continuez de réagir sur notre compte Twitter Sud Radio et au 0 826 300 300. D'ici là, je vous présente nos invités qui nous font le plaisir d'être avec ce matin. Baptiste Robert, bonjour.

Baptiste Robert : Bonjour.

Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous, expert en cybersécurité Toulousain. Également présent avec nous, Arnaud Aymé, bonjour.

Arnaud Aymé : Bonjour.

"Un sabotage de cette ampleur, ça ne s'était encore jamais vu."

Benjamin Glaise : Spécialiste des transports SIA Partners, merci d'avoir accepté notre invitation ce matin sur Sud Radio pour revenir sur ce sujet. Trafic qui est revenu à la normale, je le disais dès aujourd'hui. Arnaud Aymé, 'est une véritable prouesse technique, déjà il faut le dire, de la part des cheminots qui ont réussi à tout réparer en un week-end.

Arnaud Aymé : Oui, une promesse, une prouesse technique et aussi une prouesse humaine, parce qu'un sabotage de cette ampleur, ça ne s'était encore jamais vu. Et là, il a fallu mobiliser au beau milieu d'un week-end estival des équipes à la fois sur l'axe Est, l'axe Nord et l'axe Atlantique, les trois endroits où il y a eu le sabotage, mobiliser des techniciens télécoms, des électriciens, des câbleurs, en un temps très limité puisque les circulations, en tout cas l'infrastructure, est redevenue opérationnelle dès hier matin.

Benjamin Glaise : On pense forcément à ce qu'on a vécu avec ce collectif de l'ultragauche, attaque de caténaires, c'était à la fin des années 2000. Vous avez entendu ce que disait Arnaud Aymé à Gérald Darmamin ce matin. Qu'est-ce que vous pensez de ces propos ? C'est la signature d'une certaine manière, vous le pensez de l'ultragauche ou pas ?

Arnaud Aymé : Alors c'est plutôt dans les transports que dans les sujets de police et justice, mais effectivement ça rappelle les modes opératoires dont on a suspecté le groupe Tarnac d'être responsable. Ça rappelle aussi, hélas, beaucoup de sabotages et d'attaques de malveillance que le réseau connaît depuis des années. C'est une chose courante, même si c'est la première fois que ça a été d'une telle ampleur. L'année dernière, il y a des câbles qui ont été sectionnés, des incendies déclenchés, sur un faisceau de voie derrière la gare de l'est, ce qui a immobilisé du trafic TGV, mais aussi beaucoup de trafic de banlieues de précédentes années. On a connu ça aussi. (...)

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