Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est pas très très bon.
- Et oui, alors je vous fais un topo sur le logement neuf qui traverse une crise sans précédent.
- En 2024, il faut le dire, c'est une véritable hécatombe, les mises en vente de logements ont chuté de 50% par rapport à 2022 qui était déjà pas très bon.
- Les autorisations de construction sont à leur plus bas niveau depuis des décennies et près d'un tiers des programmes immobiliers sont retirés du marché avant même d'être vendus.
- Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas assez de demandes.
- Voilà, donc résultat, vous l'avez compris, moins de logements sont construits alors qu'on en a besoin, je vous le rappelle, de 500 000 par an en France pour répondre aux besoins des Français.
- Les prix restent hauts et le secteur est en grande difficulté.
- Alors cependant, j'ai échangé avec Pascal Boulanger, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers cette semaine.
- Il veut voir une lueur d'espoir pour 2025.
- Pourquoi, selon lui, le gouvernement commence à réagir avec des mesures ? Rappelez-vous, je vous en ai parlé la semaine dernière, l'élargissement du prêt-à-tôt zéro, par exemple, qui sera disponible dans toute la France et notamment pour les maisons individuelles.
- Et puis il y a aussi des incitations fiscales.
- On en a parlé également sur les donations, par exemple, pour l'achat d'un logement neuf, entre autres.
- Mais attention, les promoteurs continuent d'alerter.
- Ce n'est pas suffisant.
- Ils réclament, comme beaucoup de professionnels de l'immobilier, un statut du bailleur privé pour inciter les Français à investir dans la pierre.
- Ils réclament aussi des aides pour les maires bâtisseurs, les maires M-A-I-R-E-S.
- Et puis surtout, une vraie simplification des normes de construction.
- Vous savez, en France, on est un peu impacté par le millefeuille administratif qui fait perdre du temps à tout le monde.
- Et c'est énervant.
- Un millefeuille administratif, c'est le moins qu'on puisse dire.
- L'État est attaqué pour non-respect du droit au logement par des associations.
- Oui, le collectif des associations pour le logement, dont l'ex-fondation Abbé Pierre et la Fédération des acteurs de la solidarité.
- Ils ont décidé d'attaquer le gouvernement, estimant qu'ils ne respectent pas ses obligations en matière d'hébergement, d'urgence, des sans-abris et de logements opposables.
- Alors, il faut savoir que plus de 95 000 personnes attendent un logement, alors qu'elles ont légalement droit à une solution en moins de trois mois.
- Et puis pendant ce temps, je vous rappelle que les dispositifs d'urgence sont saturés.
- Il y a malgré un nombre record de 203 000 places ouvertes.
- Mais ces solutions restent précaires, souvent temporaires, et ne permettent pas un réel accompagnement.
- On va dire vers un logement stable.
- Affaire à suivre donc pour ce recours en justice qui est inédit.
- Pour l'instant, la situation reste critique et des milliers de personnes ont besoin d'un logement.
- Alors il faut savoir que la crise du logement ne touche pas que la France, c'est l'Europe entière qui est touchée.
- Certains pays d'ailleurs ont des ambitions très fortes...
Transcription générée par IA