Retranscription des premières minutes du podcast :
- Cette France qui se lève tôt parce qu'elle continue à célébrer les journées du patrimoine. Bonjour, Jérôme Pellissier.
- Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes responsable des publics et de la médiation de l'hôtel départemental des expositions du Var.
- On est dans la rate de Toulon, c'est ça ? Alors non, on est à Draguignan. Draguignan, juste à côté.
- Dans le centre Var, tout à fait. Voilà. Dans le centre Var, pile poil au milieu du département.
- Le programme des journées du patrimoine aujourd'hui est extrêmement riche dans le département, j'imagine ? Alors oui, et notamment à Draguignan, justement, où nous avons cette structure qui a maintenant quelques années, l'hôtel départemental des expositions, qui en fait, c'est le département du Var qui propose deux expositions temporaires par an, une hivernale, une estivale. Et en ce moment, donc, nous proposons une exposition sur les routes.
- C'est la route de la soie entre Vestiges et Imaginia. Il ne reste encore qu'une semaine pour la voir.
- C'est une exposition qui est assez extraordinaire, qui a été organisée en collaboration avec le musée Guinée de Paris.
- Oui, le musée de l'art asiatique dans la capitale. Exactement. Voilà.
- Et qui propose donc une exposition visant à nous faire découvrir ces routes de la soie depuis l'Antiquité, finalement, jusqu'au Moyen Âge.
- On le rappelle, c'était la principale voie commerciale qui partait, quoi, de...
- Istanbul, aujourd'hui, Constantinople, à l'époque, jusqu'à Pékin, en passant par l'Asie centrale, à peu près. Je résume.
- Exactement. Et en fait, l'une des idées de cette exposition, justement, c'est de montrer qu'il n'y a pas une route de la soie, mais qu'il y en a bien...
- Il y en a plusieurs. Et qui, d'ailleurs, n'échangait pas que de la soie, puisque même si c'est un concept qui est très ancien, le terme « route de la soie » n'apparaît qu'au XIXe siècle, pour désigner en fait les échanges internationaux, en fait, de matières précieuses, de biens précieux.
- Hum. Et donc...
- Que ce soit verre-orignes, orfèvres-orignes, céramiques, pierres précieuses...
- Épices. Soie, monnaie, papier, épices.
- Oui. Et donc c'est tous ces échanges que nous proposons dans cette exposition.
- C'était la mondialisation de l'époque qui a tenu pendant des siècles jusqu'à ce que les Européens fassent le tour de l'Afrique en bateau.
- Avant, ils ne connaissaient pas la route. Alors qu'est-ce qu'on peut découvrir ? J'imagine des tapis, parce que c'est quand même une des spécialités, des ouvrages exceptionnels des routes de la soie.
- Oui. Alors des soies...
- Des soirées, effectivement, de très très belles soirées. Des verreries, de l'orfèvrerie. Du coup, aussi d'autres types de textiles qui étaient échangés dans les cadres de la soie, que ce soit du chanvre, du coton, etc. Mais aussi, nous mettons l'accent sur les échanges immatériaux.
- Ça, c'est très intéressant. C'était une volonté de la commissaire Valérie Zalewski de mettre en avant le fait que les motifs voyagent dans le cadre de ces routes de la soie, mais aussi les religions.
- Alors bien sûr, le bouddhisme, elle...
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